Présentation &. Commencement [RP]

[Personnage, Présentateur et Animateur: Directeur Adjoint]

Alors que face à lui des visages endormis s’étalaient dans toute la pièce, l’homme vêtu d’un costard cravate sombre arpentait les derniers recoins, s’attardait à des endroits spécifiques de la pièce, vérifiant que le magnétoscope était bel et bien branché, comptant le nombre de sac et d’élèves. Il voulait que tout soit parfait pour l’initiation des premières et deuxièmes années. Mais ses vérifications furent quelques peu accélérées car déjà des grondements étouffés et encore endormis s’élevèrent dans la salle. En pressant le pas, il se dirigea vers une table où il s’assit. Il scruta les élèves, et déjà les premiers s’éveillèrent. Il y avait exactement 25 participants à cette partie, perspective qui fit quelque peu sourire le proviseur adjoint. Les pensionnaires ignoraient totalement ce qu’ils faisaient là, peut-être pas pour la classe V tellement spéciale, enfin bref.

Un sourire traversa ses lèvres lorsqu’il vit la mine de certains, horrifiés en découvrant autour de leurs cous un collier alors qu’a leurs poignet gauche était accroché un bracelet. Tout deux assez lourds mais pas trop, pour ne pas laisser les élèves atterrir au sol sans comprendre comment cela ce fait. Un sourire sardonique aux lèvres lorsqu’il vit que instinctivement ils commençaient à tripoter quelque peu les dispositifs autour de leurs poignets et gorge. Ils sentaient sans doute le danger, instinct enfouis d’anciens ancêtres refoulés dans les temps reculés où insécurité régnait.

« Je ne ferais pas ça si j’étais vous. »

Sa voix mielleuse et envoutante avait parcourut l’assemblée qui s’était aussi tôt calmée. Il avait un de ses pouvoirs de persuasion ce type. Grand, aux cheveux cuivrés et au corps marmoréen hommage à quelques dieux païens oubliés de la beauté. Une carrure autoritaire, classe et sexy à la fois. Peu de gens ici présents le connaissait et pourtant son allure et le ton presque futile avec lequel il avait fait cette recommandation ne pouvait laisser dubitatif. Il ressemblait à un enfant qui était en train de s’amuser. En sautant lestement de son « appuis » il commença à faire les cents pas devant la foule de pensionnaire.

« Pour ceux qui ne me connaissent pas je suis le directeur adjoint, Dimitri Yukoi, 27 ans, 1m87 plutôt beau gosse, Japonais de naissance, je suis facultativement professeur de Mannequinat, et mon passe-temps ses le surf. Voila pour les présentations… »

Un sourire indescriptible et ravageur prônait sur ses lèvres dévoilant des dents blanches et luisantes parfaitement alignées.

« Connaissez-vous la close n°6 50eme paragraphes 7e partie du règlement du pensionnat ? »

Devant la mine déconcertée et interrogatrice des élèves, il se figea, encore des inconscients qui ne lise pas les règlements avant de les signés…Quoi que le règlement faisait plus de 40 pages, même lui découragé au départ. Prenant un air sérieux, il scruta les élèves.

« Quoi vous ne lisez pas ? Pff franchement vous êtes nuls…bon alors écoutez bien, à la close n°6 50e paragraphes de la 7e partie du règlement est écrit mot pour mot : « tous élèves à le devoir et la possibilité d’accéder et de participer aux activités proposées par l’administration
- Oui. C’étaient des voix inconnues sans doute ceux qui avaient pris la peine de lire.
- Et bien ceci – il montra du doigt l’assemblée en la parcourant de droite à gauche- est une activité proposée par l’administration. Et c’est la préférée de mr.Takarai : le survival »

Les élèves se regardèrent décontenancés, les voix s’élevèrent et les bavardages commencèrent bruyamment entre eux. Il ne bougea pas, ne parla pas, regardant d’un air amusé les pauvres brebis égarées. Puis en s’éclaircissant la voix, plus fort pour dominer toutes les autres voix.

« C’est bon vous excitez pas je vais vous expliquer. En s’avançant vers la fenêtre il rabattit les rideaux rouges sur le coté, montrant la mer..et une immense île à l’horizon. Tout d’abord vous n’êtes plus sur l’ile principale des îles Oki mais sur une autre minuscule à 5KM au sud ouest de celle-ci. La mer qui sépare les deux îles est remplie de petits poissons bien carnivores amateurs de chaire humaine si vous voyez ce que je veux dire… »

Un rire sarcastique lui échappa avant qu’il ne reprenne tout en revenant vers le centre de la pièce.

« Comme vous avez put le constater vous avez tous un collier et un bracelet ? Oui ? Non ? Tant pis vous allez le remarquer dans peu de temps. Au toi là le jeune homme qui essaye d’enlever son collier tu ne devrais…
-Rien à battre de ça !!! Répliqua se dernier en se débattant.
-Comme tu veux… »

Se saisissant d’une télécommande qu’il pointa en direction de celui-ci…Puis une lumière rouge, clignotante et un bruit…connu…comme une bombe à retardement…L’homme les conseillant de ne pas trop s’approcher du jeune homme. Dans un instinct de survie tout le monde s’éloigna, le garçon paniqua et puis…boum… De l’hémoglobine jaillit un peu partout dans la salle. L’adjoint soupira en dandinant de la tête.

« Je vous avez prévenu de ne pas toucher à vos colliers il y a une bombe intégrée à l’intérieur au cas où vous nous désobéirez. »

Jetant un coup d’œil vers le cadavre du jeune homme…Spécial F rien à faire pour la racaille comme on dit. Mais après démonstration tout le monde s’était calmé, enfin décidé à écouter ce que cet homme avait à leur dire. S’asseyant de nouveau sur la table les jambes se balançant regarda les élèves avant de s’adresser à eux.

« Bon vous êtes prets à entendre ce que j’ai à vous dire ? Bien, comme vous l’avez remarqué vous avez un collier et un bracelet, dans votre collier est muni d’une charge explosive. Je vous rassure vous n’en avez pas au bras c’est totalement inutile. »

Il laissa un instant le silence peser avant de reprendre.

« Bon je vais pas y aller par quatre cent milles chemins : vous êtes tous condamnés à mort. »

Au mot « mort » tout le monde jacassa en même temps, c’est en dandinant la tête de droite à gauche, essayant de leurs dire de l’écouter, mais personne, apparemment, les jeunes sont comme St Thomas, ils croient ce qu’ils voient. En faisant un geste à un gros Barraqué qui apporta une cage avec un lapin dedans. Saisissant le lapin alors que certains étaient intrigués par son numéro il pris une seringue et injecta le contenu dans le corps de celui-ci… Et puis tout alla très vite d’abord celui-ci trembla, puis du sang sortit de tout les orifices plausibles –oreilles, yeux, bouches- le lapin se mit à crier entrainant le silence dans la salle, les élèves captivés par l’animal et puis…plus rien…il était mort dans une cage recouverte de sang. L’adjoint soupira et réprima un pauvre petite bête avant de retourner vers les élèves.

« C’est ce qui vous arrivera alors si vous voulez survivre et avoir une chance de pas finir comme ça je vous conseille d’écouter. »

Pas besoin de le dire deux fois… Il déposa la seringue et pris un bracelet semblable à ceux des pensionnaires.

« Votre bracelet vous sera utile, il s’ouvre par le haut et y affiche en permanence une mini-carte de l’île. Il y a aussi des boutons « yes » « no » qui vous seront utiles par la suite, il nous indiquera votre emplacement, votre tension, votre pression artérielle et votre température. Il vous communiquera aussi quelques informations qui sont susceptibles de vous aider. »

En saisissant la seringue il ajouta.

« Ce que j’ai donné à cet animal est un virus créé par nos magnifiques scientifiques. Ils l’ont nommé VD 7J 876 Virus Dégénéatif en 7 Jours et 876 est le nombre de trucs qu’on a dut bidouiller pour le faire. La dose du lapin correspondait à celle qu’a besoin un cheval pour qu’il soit contaminé, évidemment c’était pour aller rapidement. Vous avez tous des doses de ce virus dans vos colliers…il vous sera injecter au commencement du jeu… Hep Hep hep hep toi là t’oublie les charges des colliers ? Donc pas touchés… Donc sur les 24 participants restants, 19 seront contaminés… 5 ne le seront pas…et seulement 1 aura le vaccin contre ce virus… »

Les élèves regardèrent partout…Partout absolument partout, cherchant du regard ceux susceptible de savoir s’ils étaient ou non contaminés.

« Vous saurez [VIA MP] si vous êtes contaminés ou non via votre bracelet il vous dira en fonction de plein de chose par un OUI ou par un NON. Il vous donnera aussi une combinaison de 6 chiffres qui correspondra à la combinaison 1 collier, en clair vous devrez l’essayez sur le bon collier…Si vous vous trompez vous ne risquez rien mais la personne qui aura le collier en question recevra une autre dose du VD 7J et donc les 7 jours iront plus vite. »

Il reprit.

« Pour savoir qui a le bon numéro c’est simple : essayer autant de collier que possible… Vous visualisez ? Bien. Lorsque vous perdez votre collier vous êtes disqualifiés, lorsque vous atteignez le stade 6 vous êtes disqualifiés. Au au faite : le virus se passe d’une personne à l’autre par contact, en clair il y aura toujours 5 non-contaminés, car une fois passé à une autre personne…Et bah vous l’avez plus, mais vous pouvez le rechopper…Simple nan ? 8D »

Il marqua une pause histoire de reprendre son souffle.

« Ah vous aurez des zones interdites toutes les 5heures et des nouvelles… Ah et si au bout de 3 jours vous êtes encore à 6 ou10…Tout le monde sera contaminer histoire d’accélérer le truc. Ha au bout du stade 4 vous pourrez abandonnés, via le bracelet qui vous posera la question vous devrez répondre par « YES » ou « NO » les deux p’tits boutons. Mais attention vous ne pourrez abandonner qu’une seule fois. »

Il respira derechef, c’est très dur d’expliquer des trucs.

« Une règle : Interdiction de tuer. Vous aurez des sacs ayant des kits de survies, trousse de secours, eau, nourriture, et arme à feu ou arme blanche au hasard. A au faite vous avez un délai de 5 jours pour vous être le dernier… Ah si au bout du 5eme jour il reste plus de 1 personnes vous recevrez une dose de VD 7J en grande quantité et vous ne serez pas soignés, en clair vous allez crever sans qu’on s’en rende compte….AH OUI vous aurez un toki-walkie avec assez de batterie pour 5 minutes d’appel vers MOI, aucune autre fréquence ne marche à part la mienne, vous ne pourrez m’appeler que lorsque je vous le dirais via les haut parleurs qui sont sur l’ile.Vous aurez un point toutes les 5 heures . Ah et aussi…les disqualifiés auront les coordonnées de l’infirmerie pour se faire soigner, et Faites vite…. Vous avez le droit de faire comme vous voulez en solo ou en groupe…C’est dans ces moments là que la trahison est amusante.»

Il lâcha un rire sarcastique avant de demander s’il y avait des questions. Des précisions où autres en sachant qu’il n’avait pas tout dit.

Miharu pensait être arrivé en retard, mais à sa grande surprise, malgré le nombre de personnes déjà présentes dans la salle, la "cérémonie" n'avait pas encore débuté, ou alors était elle déjà finie? N'aimant pas spécialement se balader parmi une foule d'élèves chanteurs, danseurs et autres, il préféra se rendre tout au fond de la salle ou il s'appuya sur un mur froid. Il se serait bien fumé une clope, mais juste à côté de lui se présentait le panneau interdiction de fumer, s'il fumait là ça pourrait paraitre comme de la provocation. Mais euh... depuis quand n'aimait il pas la provocation? Affichant un sourire, il sortit de sa poche son paquet et son briquet, la suite vous la devinez. Il porta la cigarette à sa bouche et alluma le bout qui commença immédiatement à s'évaporer en une fumée argentée. Savourant ce moment de détente, il attrapa de sa main gauche, qui n'était pas prise par le tabac, le collier qu'on lui avait demandé de mettre en entrant dans cette salle. Au même poignet, un bracelet, dans le même style que le bijou qui lui entourait son cou. Tirant une nouvelle fois sur sa cigarette, il ne savait déjà plus trop quoi penser de ce jeu qui semblait... assez décalé. Il ne s'en plaindrait pas, loin de là, il aimait le décalé, le nouveau et le peu commun. Il lâcha le collier regarda quelques instants la fumée s'évaporant dans les airs, jusqu'à ce qu'un homme qu'il n'avait alors jamais vu lui attrape le poignet, prenne la cigarette, la jette par terre et l'écrase dans un même mouvement avant de l'engueuler en lui disant que c'était dangereux de faire ça maintenant sous les râlements de Miharu qui se fit tout de même confisquer son paquet de clopes. Quel enfo**é ce gars! Restant tout de même calme, il attendit, fixant la scène, perdu dans ses songes. Un homme - dont les photos étaient plaquées partout sur les murs de l'académie - venait d'entrer en scène, mais peu de gens l'avaient remarqué, tous bien plus intéressés par les objets qu'entouraient leurs cous et leurs poignets. C'est avec une phrase inquiétante que l'homme commença son discours, laissant sous entendre que ces bijoux étaient dangereux, retenant par la même occasion toute l'attention de la salle excitée. Un garçon que Miharu ne connaissait pas encore vint s'appuyer à son tour sur le mur, mais le jeune Subaru n'y prêta pas plus attention. La présentation de Dimitri Yukoi fut barbante, s'il comptait garder le sérieux des élèves, il devrait s'y prendre différemment, et puis sa question dont personne ne connaissait la réponse... Ils étaient peu à avoir lu le règlement, et le jeune garçon n'avait pas honte en disant qu'il n'y avait même pas jeter un coup d'œil, sauf pour le signer... Soit, ce qu'il avait fait, pas fait, on s'en fiche pas mal... Boaurf, cet abruti de sous directeur se décidait enfin à ouvrir le rideau rouge qui dominait la pièce... pour laisser voir une île, un peu au loin. C'est alors ici que se déroulerait le survival? Et bien, l'inconnu était après tout intrigant. Rentrant ses deux mains dans ses deux poches, s'appuyant un peu plus sur le mur pour s'y trouver plus confortable, il continua à écouter les règles de ce jeu. Comme si de simples règles lui empêcheraient de faire ce qu'il voulait... En fait, il quitta immédiatement l'idée de ne pas obéir au règlement... Il tenait encore à sa vie et ne voulait pas la laisser dans ce jeu simplement sur un coup de tête... Quelle remarque utile! Tout le monde devait maintenant avoir compris qu'ils exploseraient à la moindre faute... Tripant comme idée, le directeur savait à quels élèves il avait affaire apparemment... Un sourire s'afficha sur le jeune homme qui s'était installé à côté de Subaru lorsque Dimitri Yukoi prononça les mots "Condamné à mort". Ok, il était suicidaire... Ce qui n'était absolument pas le cas du jeune Miharu qui s'abstint néanmoins de le faire remarquer avant de connaitre la suite des évènements. Bouarf, il comprenait un peu mieux pourquoi la cigarette était interdi... QUOI ? Il ne pourrait plus fumer pendant au moins 5 jours? C'était impossible, quitte à prendre le risque de se tuer, il fumerait, à ça, oui! Puis une merveilleuse fin de lapin s'offrit aux jeunes gens qui étaient captivés par la scène. Le gars à côté n'avait pas perdu son sourire, presque inquiétant...

• -Et qu'est-ce qu'on gagnera en trouvant le collier correspondant à notre code?

Miharu n'avait pas bougé d'un pouce, ni même changé de position. Il avait juste parlé suffisamment fort pour couper l'adjoint en plein dans son histoire afin d'avoir un peu plus d'information à ce sujet. C'était bien beau de trouver un collier, mais à quoi ça servirait s'ils tombaient sur un collier contaminé? Bref, il n'avait pas honte de poser des questions et ses incompréhensions au niveau de ce jeu, surtout qu'il était le roi des casses bonbons pour poser des questions cons... Soit, je m'égare. Voilà, première question qui avait tout de même était longue à arriver. Il y eut un silence dans la salle ou les élèves attendirent la réponse du gentil M. Sadique assis tranquillement à sa table. Le sous directeur repris son discourt, mais une fois encore, le jeune Miharu avait décidé de couper son supérieur.

• -C'quoi c't'histoire de Stade? Vous nous parlez d'un stade 6...

Egalement un sujet qui l'intéressait... Le virus semblait posséder plusieurs Stades... et le sixième semblait le dernier. Soit, des précisions à ce sujet n'étaient pas de refus. Le gars à côté de lui ne souriait plus, il était neutre et commençait enfin à s'intéresser aux règles du jeu. Bouarf, chacun son temps d'adaptation. Reportant son attention sur Dimitri Yukoi qui était repartit dans son explication qui ressemblait plus à un discours barbant qu'à autre chose, soit, Miharu avait encore une question.

• - Si on passe le virus, et qu'on le rechoppe après, est-ce que notre stade retombe au premier ou bien il est au même niveau qu'au moment où on l'avait passé?

Et voilà, encore une question et il en avait encore plusieurs... Il attendit néanmoins que l'adjoint est finit d'autres explications sur d'autres sujets qui étaient fondamental pour leur survie. Bref, après avoir laché un méchant rire que Miharu affectionnait particulièrement, le directeur demanda s'il y avait d'autres questions...

• - Qu'est ce que vous appelez zones interdites? Si par exemple, nous sommes en plein milieu d'une zone et qu'elle devient interdite, comment le saura-t-on et surtout, combien de temps aurons nous pour en sortir ?

• - C'est quoi cette histoire de points, si le but est d'être le dernier? Ah et aussi, qui sera le gagnant si au bout de cinq jours vous nous donnez une dose de virus pour tous nous tuer? Parce que si c'est le dernier debout... Je n'vois pas trop l'intérêt étant donné qu'on meurt juste après.

Il ne croyait pas trop à cette histoire de mort, mais certainement que beaucoup d'élèves dans la salle y croyaient. Après tout, les jeunes étaient naïfs, de nos jours... Dans un soupire, il continua son interrogatoire.

• - Pour quelles raisons devrions nous vous appeler, puisque nous ne pourrons pas vous demander un médecin... Et surtout, pourquoi vous? Vous n'êtes pas la personne la plus rassurante de cette île, si je peux me permettre...

Le garçon à côté de lui souffla un "pff" amusé, une sorte de pouffement de rire qui n'en était pas un.... Soit, Miharu attendait ses réponses, il en voulait et comme dit précédemment, il était le roi des questions cons! Quoi que... Il était en fait pour l'instant le seul à avoir osé en poser...

Votre cher directeur adjoint fit les cents pas devant l’assemblée un moment, scrutant tout le petit peuple. Il déglutit un instant c’était d’un frustrant devoir présenter ce genre de petit truc. Vraiment horriblement long lent et…argh le truc totalement « iiiih » qui flanquait la chair de poule. Mais bon c’était pour la bonne cause, la bonne cause que diable !
S’asseyant derechef sur la table il écouta l’élève –et oui il n’y en avait qu’un heureusement qu’ils avaient compris les 2/4 des trucs sinon…ça aurait était la cata schtroumpf –quoi on peut plus faire d’humour ? Hahum reprenons. Donc il fixa l’assemblée de petites têtes amassées face à lui. Lâchant sur un air désinvolte un « d’autres questions ? No one ? Nothings ? Ok it’s good. »
Saisissant un petit livre qu’il feuilleta et vérifia…Avant de le fermer bruyamment suivit d’un rire rauque et puissant. Avec toutes les coercitions qu’ils avaient imposés histoire de ne tuer personne il en avait complètement oublié le but même quoi que… S’il répondait sincèrement…

« Perso c’est plus amusant si vous jouez le jeu… Après si tu tiens à la vie…. Je l’ai dit le truc c’est de survivre … »

Il vérifia que dans son discours il avait bien dit ceci et cela… Le gros problème avec lui c’est qu’il avait tendance à zapper les détails importants.

« A oui en faite il s’agit des 7 stades du VD 7J 876 Dégénératif en 7 jours en clair en moyenne il y a 1 stade différent par jour.
Stade 1 : vous avez quelques douleurs dans les articulations, rien de bien grave se stade dure 48H c’est le plus long et sans doute le moins repérable.
Stade 2 : Vous le contracterez au 3eme jour il s’agit de tremblement périodiques.
Stade 3 : 4eme jour vous commencer à ne plus pouvoir parler chose qui s’arrange pas mal…
Stade 4 : 12 après le 3e stade Vous commencez à avoir du sang qui sort d’un peu partout –yeux, nez, bouches, oreille etc...-
Stade 5 : Les muscles de vos bras et jambes vont un à un s’engourdir très lentement dans une atroce souffrance à telle point que vous allez regretter de ne pas avoir abandonnés.
Stade 6 : 5e jour Là le virus s’attaque à vos organes comme les…Comprimer, c’est assez dur à expliquer enfin bref
Stade 7 : Vous dites byebye à votre pauvre vie qui aura durée pas bien longtemps… »

Il prit un paquet de cigarette qui était dans sa poche en saisit une lestement avant de la porter à se bouche et de l’allumer. Prenant un intervalle avant de recracher la fumée horrible de sa clope.
« Vous le rechopé au stade où vous l’avez passé sinon c’est pas marrant voyons. »

Reprenant une profonde gorgée de son anti-stress avant de continuer.

« Les zones interdites sont là pour restreindre vos déplacements, donc accélérer le jeu et donc de faire le plus de disqualifiés possible et rapidement. Une zone interdite ne l’est que dans l’heure qui suis l’annonce que je ferais à ce sujet vous aurez tout le temps de vous barer. Et puis pour savoir si vous êtes dans une, votre bracelet est là pour ça c’est pas une carte numérique avec gps intégrer pour rien. »

Enlevant sa clope de sa bouche il continua.

« Je n’ai pas mentionné une histoire de point à ma connaissance ou alors je suis souffrant. Et je te rassure le dernier debout aura obligatoirement l’antidote pour la simple et bonne raison qu’il est emballé comme ceci. »

Il montra une seringue retenue dans une espèce de sangle.

« Je commande ce petit truc à distance, et ne l’ouvrirais que lorsqu’il ne restera qu’un seul survivant au bout du 5eme jour et puis même s’il ne l’a pas, les médecins sont là pour ça. Sachez bien une chose vous êtes épiez 24/24h par des personnes spécialement entrainer avec sur eux l’antidote dès que vous perdez et que vous agonisez tel des chiens ils sont là. »

« Quand à ta dernière question tu te rendras comptes que ce coups de fil sera très intéressant …Mais pourquoi gâcher la surprise ? »

Il remit sa cigarette à sa bouche avant de demander s’il y avait d’autres question.