[Aиata иo уumэ] ~ Pensionnat Awai Tsubasa
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 Le début d'une tempête

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Miharu Subaru
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Miharu Subaru


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MessageSujet: Le début d'une tempête   Le début d'une tempête Icon_minitimeMer 20 Aoû - 2:48

« Vous conter mon histoire ? Laissez-moi rire ! Vous voulez réellement connaître l’histoire de quelqu’un qui ne pense pas de la même façon que vous !? Et bien, puisque vous insistez, je ne puis me refuser à vous raconter mes merveilleuses aventures. Ne me demandez pas ce qui me pousse à le faire, je n’en ai moi même aucune idée. Me racheter de mes fautes, qui sait ? Quoi qu’il en soit, ne vous attendez pas aux contes avec le prince charmant et la jeune fille en perdition, vous ne pourriez être que déçut. Mon histoire n’a rien d’aussi féérique ni d’aussi joyeux, je ne dis pas qu’elle est tragique non plus, ni même dans l’extrême du malheur, non loin de là, je dirai donc simplement qu’elle ne comporte pas de « Happy End ». Elle ne comporte pas de réelle fin, tout simplement. Peut être est-ce mieux ainsi, je ne saurai vous le dire… Une histoire basée sur des regrets, des joies et le plus souvent, des idioties… Cette histoire, ma propre histoire, commence il y a de celà très longtemps, alors que je n’étais qu’un jeune adolescent en pleine crise. Mes souvenirs n’en sont néanmoins que peu corrompus. Je me souviens des plus petits détails, même des tableaux que j’ai pu voir à cette époque, à l’époque exacte de mes dix sept ans. J’avais rejoint mon père au Japon, et sa petite famille pour être plus heureux... Et pourtant, je ressentais un vide qui me semblait incurable, lorsqu’il m’envoya dans ce lycée, dans ce pensionnat ou commença réellement mon histoire...

Tout commença dans ce bus en destination directe de Awai Tsubasa, un bus ou nous n’étions que trois présents...


- Derrière ce pont se trouve le pensionnat Awai Tsubasa, vous devriez avoir la tête bien sur les épaules avant d'y pénétrer...

Voila ce que le chauffeur de bus m'a dit. C'est d'ailleurs la seule phrase que je n'eus jamais entendu de lui, car moi qui avait, à cette époque, un caractère des plus méphistophélique, je me fichais complètement des conseils des autres, les trouvant la plupart du temps inutiles et sans intérêt. J'avais tendance à attirer les gens pour mieux les faire fuir, les attirer avec mon "originalité" des plus extravagantes et fuir grâce, ou plutôt à cause, de mon caractère qui était des plus antipathique. Je me souviens de chaque détails à partir du moment précis ou le bus avait dépassé le pont pour sortir dans un endroit... ressemblant bien plus au Paradis qu’à un pensionnat. Un endroit que je regarde aujourd'hui avec nostalgie, mais que je trouvais à l'époque "exagéré". J'avais comme seuls bagages mon sac à dos noir et.. et... rien c'est avec ce sac que je me dirigeai vers la porte du bus, qui roulait encore. Le chauffeur de bus, toujours concentré sur sa route, ne fit pas attention à mon regard sarcastique qui s'était posé sur lui. C'est avec amèrement que je lui répondis:

- Ô ! Que de conseils terrifiants! Je vous en supplie, remettez moi ma tête en place si jamais elle n'est plus sur mes épaules! A moins que la votre ne tombe avant...

J'avais pris un sourire ironique qui me collait souvent au visage et je sortit du bus qui venait de s'arrêter. Le chauffeur ne me répondit rien, il ferma directement les portes de son véhicule avant de repartir à toute allure. C'est en épiant plus en profondeur que je compris ou je venais d'atterrir. Le ciel était d'un gris foncé, recouvert par un manteau de nuages sombres prédisant une pluie certaine. Mais la première chose qui me frappa réellement dans cet endroit lugubre fut la mer. Alors que vous et moi la connaissons bleue, je ne fus qu' amusé de voir un lac d’écume étendu devant moi. Ce n'était pas un spectacle que l'on voyait tous les jours et je m'étais assis quelques temps sur la falaise pour profiter de cette vue qui était nouvelle pour moi. L'air était pesant et les cigales, que je m'amusais à appeler "saleté" à cause de leur chant incessant, étaient omni-présentes dans l'endroit paradisiaque. Paradisiaque? C'est ainsi qu'encore aujourd'hui, je le décrirai... Malgré ça, j'aime cet endroit ou je me réfugie et y vais effacer mes pêchés. Je suis resté environ un quart d'heure à regarder le reflet de la lune dans la mer recouverte de bulles blanches, puis je me suis levé et j'ai suivi le seul chemin que j'arrivais à percevoir dans la journée sombre: Un chemin de terre jaune qui s'enfonçait dans des arbres recroquevillés les uns sur les autres. C'est à ce moment la que j'ai découvert le jardin: Celui dont mon père n’avait cessé de me conter les aventures, celui où il se réfugiait à l’époque ou il n’était pas encore à Karjha... Je n'avais néanmoins pas la foi de chercher une cabane qu’il avait construite, je savais très bien qu’après tout ce temps elle serait détruite, c'est pourquoi je préférai continuer mon chemin, rencontrant de temps à autres des colombes et des pigeons, devant écarter des branches d'arbres me coupant la route et éviter de me perdre... C'est après un temps qui me parut de trop courte durée que j'aperçus, pour la première fois, le pensionnat Awai Tsubasa. Grand comme un château, il ressemblait à une forteresse noire dans l'ambiance des gentils... Des éclairs vifs surgissaient au dessus de l'académie, laissant paraître pendant un laps de temps les vitres et la porte du "château magique". Mais la colère de Zeus, qui n'était alors juste visible que par les éclairs, se déchaina par un énorme bruit sourd d'orage qui fit "vibrer", si je puis dire, le sol de l'académie et de ses alentours. Mais ce ne fut pas qu'un simple bruit. Ce fut également le déclencheur de la tempête. Juste après que j'eus entendu la pétarade, une pluie violente se mit à s'abattre sur le territoire des monstres. J'aimais la pluie, je l'ai toujours aimé, c'est pourquoi je ne me suis pas pressé en la sentant crouler sur mes épaules (qui tenait toujours ma tête, je vous rassure xD).


Je vous l'accorde, j'étais en pleine crise d'adolescence et je ne faisais pas toujours les bons choix, mais j'étais suffisamment malin pour courir jusqu'à l'académie afin de m'abriter. Je poussai violemment l’énorme porte de bois dans un grincement atroce de ma main libre qui s'ouvrit à la volée. *Pourquoi diable fallait il toujours que les portes soient fermées?* Ce fut ma première pensée, mais je dois vous avouer que je n'ai toujours pas trouver de réponse "acceptable". Le hall était... Je ne le savais pas encore à ce moment là, les lumières étant éteintes, je ne pus distinguer les traits qui m'entouraient. J'ai posé mes affaires qui n'étaient que mon sac et mon sac, puis j'ai pris le soin de fermer la porte, ce qui atténua nettement les cris que Zeus ne cessait de vérocifier. Je repris mon bagage pour finalement me diriger vers le centre de la sombre pièce. En parlant de bagage, la nuit précédente fut particulièrement agréable pour moi puisque j’avais « remplie » les « bagages » d’une jeune fille que je ne connut qu’une nuit mémorable... Soit, revenons en à ce Hall... Je ne voyais pas grand chose, mais à chaque éclair qui apparaissait, je distinguais un nouveau détail. Le premier qui me frappa fut l'immensité de la pièce, puis son plafond particulièrement élevé. Puis les plus petits, tels que la texture du mur, du sol, les tableaux... Tout était sans importance, certes, mais j'aimais par dessus tout connaître les détails, que ce soit des lieux ou des personnes pour qu'ils jouent en ma faveur, comme par exemple les faiblesses des gens avec lesquelles je pouvais les faire marchander ou bien les embêter. J'étais comme ça, et je vous mentirai en vous disant que j'ai changé, j'ai simplement... muri. Quoi qu'il en soit, je me tenais, seul, au beau milieu d'une pièce immense, froide et sombre, ce qui ne me déplaisait pas mais ne m'enchantait pas non plus. Je détestais m'ennuyer, chose qui est toujours, et le fait de me retrouver seul dans un endroit inconnu m'angoissait quelque peu, mais étant très bon menteur, je le dissimulais comme si de rien n'était. Il est vrai que d'arriver en pleine tempête n'est pas le meilleur des choix, mais des "délégués" ou des "surveillants" n'étaient ils pas censés "aider" les nouveaux élèves?! C'est ce que je me demandais profondément et ce que je n'hésitai pas à faire remarquer...

- Hoy, Y a quelqu'un ?! C'est pas que j'me sens seul mais... Ce lycée n'a pas de quoi payer correctement une personne pour montrer leur chambre aux nouveaux ou quoi?!

C'était de la simple et pure provocation, provocation qui m'amuse toujours beaucoup et que j'aime encore employer... Je n'aimais pas avoir besoin d'aide, d'ailleurs je n'en avais pas besoin, j'aurais très bien pu me rendre seul aux dortoirs, mais j'avais jugé que pour une "première" dans ce lycée, il me fallait rencontrer quelqu'un histoire de me distraire un peu... Mon humeur, ce jour ci, n’était pas à son apogée, loin de là, le manque de sommeil me rognait complètement... Et ce n’est pas une des choses qui a changé en moi...
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Alice Lorelei
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MessageSujet: Re: Le début d'une tempête   Le début d'une tempête Icon_minitimeSam 23 Aoû - 13:14

Le ciel s'était couvert plutôt rapidemment et la pluie ne cessait de tomber. Alice n'aimait pas trop la pluie, qu'est-ce qu'elle aimait d'ailleurs ? Pas grand chose, et encore moins cette foutue journée humide à souhait, sans oublier la foudre qui faisait une apparition brêve mais remarquable, inlassablement. Elle n'en avait pas spécialement peur, non, là, elle était à l'intérieur, au chaud, assise sur une chaise des plus confortable et attendant impatiemment son tour dans le bureau du directeur. Quelque chose d'important lui disait-on. Important ? Ouai, elle y croyait. La porte s'ouvrit enfin, laissant sortir une pauvre fille en pleure, oui, le directeur n'était pas réputé pour être doux, m'enfin, elle n'était pas là pour se faire enguirlander. Elle pénétra à l'intérieur de la grande pièce, pas un seul regard ne lui fut accordé, il désigna juste un bout de papier sur son bureau qu'elle prit avant de s'éclipser. L'avantage avec les gens comme Alice, c'est qu'il comprennent tout de suite et qu'il n'y a pas forément besoin de mots.

Le bout de papier en main, légèrement froissé maintenant par ses doigts fins, elle traversa un couloir, pour rejoindre une grande porte menant au dehors. La cours étant le seul endroit reliant tout les bâtiments, et bien sur, il n'y avait pas d'abris entre chaque. Zut. Alice entrouvit la porte, esayant de calculer l'ampleur des dégats futurs à cause de l'eau. Trempée... Oui, elle allait être trempée. Tout ça pour... Pour ? Pour qui d'ailleurs ? Elle observa le bout de papier, le nom et la classe du nouveau venue figuré dessus. Car oui, étant une gentille déléguée aimable et serviable... Non ne pas vomir, et bien elle était chargée d'acceuillir certaines personne et donc ici, un certain... Miharu Subaru. Pour la suite, elle resta bouche-bée. Cet imbécile faisait partit de sa classe et pire, c'était celui qui lui collait incessemment au train. Bordel. Elle devait acceuillir le numéro 3. Il pouvait pas le faire tout seul ? Pas assez grand le gaillard ? C'était pas dur de suivre les panneaux. Zut zut. Maintenant qu'elle avait accepté, elle ne pouvait plus reculé... a moins de se casser une jambe... Sauf qu'elle n'avait pas peur de l'affronter, non, il n'avait aucune chance, elle n'en avait juste pas envie.

Bon, avec tout ça, la pluie ne s'était pas arrétée et un vent glacé s'engouffra sous ses vêtements, la remenant violemment à la dure réalité. Prenant son courage à deux mains, elle se précipita au dehors, mais les gouttes d'eau n'étant pas charitable, elles prirent un pur plaisir à la trempée correctement. Heureusement, la porte n'était pas très loin et sa douche ne fut pas complète. Résultat des courses, ses cheveux lui collait au visage et sa chemise blanche ainsi que son pantalon semblait sortir de la machine, plus ou moins. Et elle allait acceuillir le numéro 3 comme ça ? Bah bienvenue. Alice réprima un grognemment mécontent, il faisait pas spécialement chaud dans le hall, le rhume n'était pas loin. Elle chercha du regard la personne qu'elle devait acceuillir. Qu'il ne s'attende pas à un sourire, il aurait une neutralité exaspérante comme tout le monde. Elle n'eue pas besoin de cherchée bien longtemps, le bonhomme commencant déjà à se plaindre. Elle sentait déjà qu'ils seraient les meilleurs amis du monde tiens.

-"Si il y a bien quelqu'un, malheureusement je suis pas payée pour recevoir...
*Les petits merdeux...*
les nouveaux."

Alice se rapprocha de lui, n'oubliant pas de se faire suivre par des goutelettes tombant négligemment de ses cheveux vert sombre. Elle ne lui tendrait pas la main, les contacts humains, c'était pas son truc. Mais allez, un petit sourire. Un petit... Bon un micro sourire de quoi le satisfaire avant de se présenter.

-"Miharu subaru c'est ça ? Je suis Alice Lorelei et je serais *avec une joie non contenue* ton guide."
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MessageSujet: Re: Le début d'une tempête   Le début d'une tempête Icon_minitimeMer 27 Aoû - 1:12



Gniarf. Elle connaissait déjà son nom, et encore pire, elle l'avait épelé en entier. Il détestait ça, et ne manqua pas de faire une magnifique grimace à l'énonciation de son nom. Enfin, il détestait ça parce qu'il n'était pas dans une journée ou la bonne humeur lui chatouillait le nez, et simplement parce qu'il avait envie de reprocher quelque chose à cette fille et que pour l'instant, mis à part ses vêtements ressemblant à des chiffons, ses cheveux complètement trempés et décoiffés, sa voix non chalente et son expression neutre, il ne trouvait rien à redire. Pour être plus précis, trouver quelque chose de positif chez elle était encore impossible pour le jeune garçon, néanmoins se baser sur le physique n'était pas dans ses habitudes... Et puis, elle demandait si c'était ça alors qu'elle en était sûre, Subaru se contenta de grogner pour confirmer ses dires... C'est lorsqu'elle se présenta qu'il comprit qui elle était. Cette petite importune qui le devançait depuis presque trois ans, celle contre qui il se battait pour atteindre la seconde place, chose qu'il n'avait jamais réussite, oh bien même tout le travail qu'il put fournir. Alors c'était elle, aussi inexpressive qu'une pierre tombale... Non, qu'une pierre tout court en fait, une pierre tombale c'est encore triste... Le regard qu'elle lui envoyait était néanmoins très clair, un peu comme si elle lui envoyait des ondes télépatiques lui disant clairement qu'il la soulait à être ici et à la déranger... Et bien, tant pis pour elle!

  • -Quel enthousiasme!


L'ironie, sa meilleure arme face à toute les situations! Une carte avec laquelle il savait jouer, peut être encore mieux qu'avec le sarcasme qui pourtant faisait partit de ses jeux fétiches... Avec l'arrogance aussi... Soit, tous ces jeux qui jouent sur "le pas sérieux", c'était son truc dans les moments ou il manquait de sommeil - comme maintenant, par exemple - et les moments ou il avait décidé d'être de mauvaise humeur... La jeune Alice s'était bien rapprochée de lui, suffisamment pour échanger une poignée de main, mais aucune proposition ne vint de la part de la jeune fille, et il ne fallait pas espérer que le jeune garçon fasse le premier pas, après tout, c'était elle qui les présentait tout les deux Non? Bouarf, il ne trouvait rien à dire, et ça, ça ça l'enquiquiner profondément, mais bien évidemment, dans ces moments ou son cerveau a décidé de n'en faire que des siennes, il fallait qu'une connerie passe par là...

  • - Tant que tu t'étonnes pas de ne pas être payée... quoi que tu fais ce que tu veux, mais vu la tronche que tu pointes et le ton de ta voix, je préfèrerai encore qu'un crapaud vienne m'accueillir plutôt que quelqu'un de si peu enthousiaste!


Le léger silence - en fait ça ne faisait que 10 secondes mais Miharu s'ennuyait tellement qu'il avait l'impression que ça durait au moins depuis 1 minute - qui s'était installé ne rendait pas le jeune garçon mal à l'aise, ni même stressé, seulement, ça l'ennuyait de voir quelqu'un en face de lui et de ne pas l'emmerder... Il fit alors la première chose qui lui vint à l'esprit...
N'ayant jamais été très gêné avec les gens, et n'ayant jamais hésité à prendre ses aises avec les inconnus, il attrapa les deux joues de la jeune fille qu'il tira comme l'a déjà fait chacune de nos grands mère pour nous dire "Comment qu'il a grandi le petit, ohhh wui" après nous avoir donné un bon baiser sur la joue nous laissant la magnifique marque du tout dernier rouge à lèvre rouge qu'elle s'est achetée... Ou bien comme on le fait à un nouveau né en lui souriant niaisement et lui sortant un "gouzigouzi gouza" des plus ridicule... Soit, je pense qu'après ces exemples vous pouvez à peu près voir de quoi je parle... Donc, juste pour voir parraitre les magnifiques dents de la numéro deux qu'il devinait ne se montrer que très rarement - ce qui était dommage étant donné la magnifique dentition que la jeune fille avait -, il lui tira - en prenant soin de ne pas lui faire mal - ses deux joues tout en sachant qu’elle n’apprécierait absolument pas, voir qu’elle allait mal le prendre. Mais il s’en moquait royalement, c’était le but espéré, elle semblait avoir mauvais caractère, de quoi amuser le jeune Subaru qui, dans sa mauvaise humeur, adorait particulièrement les élèves au mauvais caractère, têtes de mule et autres... Fier de sa connerie monumentale, il arbora un sourire de crétin fier - sarcastique - et attendait la giffle qui ne tarderait pas - selon lui -. Après tout, des gifles, il s'en était pris pas mal, alors une de plus, une de moins, qu'est ce que ça pourrait bien changer?
Le point positif de l'acte d'abruti qu'il venait de commettre était certainement que le "crapaud" qu'il avait cité un peu plus haut fut là le temps d'une seconde... En effet, être humain n'était pas la qualification qui serait le mieux allé à Alice dans ces circonstances, mais crapaud, c'était bien un crapaud... Qu'il pouvait aimer faire réagir les gens et encore mieux, en les emmerdant de la sorte! Bouarf, les conséquences suivantes, il préférait ne pas y penser, ça lui gâcherait tout le plaisir... Baffes, retour de "pince-joue", croche-pattes, poing, coups de pieds... Le monde était il aussi violent pour un si léger acte qu'il venait de faire? C'est bien quelque chose dont il était sûr! L'être humain aime se venger, une phrase bien célèbre que cette créature a elle même inventée en est la preuve "La vengeance est un plat qui se mange froid". Une phrase à en faire froid dans le dos, si vous l'étudiez de plus près. Bref, tout ça pour dire qu'il attendait avec anxiété la réaction de la numéro deux et que cette fois ci, les secondes étaient courtes, même trop courtes.
Reprenant ensuite son sérieux, il épia d'un oeil un peu plus intéressé la jeune fille qui se tenait devant lui... Elle n'était pas bien grosse, semblant presque fragile, avec sa chemise blanche lui collant à la peau car mouillée - et laissant apercevoir son soutif (En fait, c'était plus un... sous pull (c'comme ca qu'ça s'appele ?XD) sur lequel Miharu ne s'attarda pas, il n'y avait presque rien à voir - son pantalon était trempé, ses cheveux d'un vert peu commun également... En bref, la pluie s'était faite un régal en s'abattant sur la numéro deux. Elle avait bien fait! Mais même si elle semblait plus se comporter comme un garçon qu'une fille, la voir ainsi se les geler royalement, ça fendait le cœur au jeune Miharu qui prit un air gêné.


  • -T'as pas froid?


Certainement qu'elle ferait la forte et lui répondrait que non, ou alors dirait elle oui juste pour l'enquiquiner, dans les deux situations, il saurait quoi répondre et réagir à la situation. Il n'y avait plus qu'à attendre qu'elle se décide enfin à parler.
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Alice Lorelei
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MessageSujet: Re: Le début d'une tempête   Le début d'une tempête Icon_minitimeMer 27 Aoû - 17:59

Un grognemment et une grimace. Oh joie. Elle était tombée sur un animal... M'enfin, cela lui prouvait qu'elle parlait à la bonne personne. Déjà qu'elle avait pas l'air fine, trempée comme une soupe, et plantée devant lui en attendant autre chose que ses sermons. Elle était là et il devrait s'en contenter, elle aussi.
Une larme de pluie glacée coula le long de sa joue, prendre une douche toute habillée aurait donné le même résultat, alors qu'il se dépèche, elle n'était pas spécialement d'humeur non plus. Et oui ça se voyait, il ne manqua pas de le lui faire remarquer. Ah la bonne heure... Elle l'aimait déjà.

-"Désolée."

C'était sec, sans émotion. Et ça lui faisait mal de dire ça, mais pourtant, elle le pensait. C'était une sale journée, ses vêtements lui collait à la peau, elle avait froid et elle devait acceuillir le numéro 3. Oui, il y avait de quoi être enthousiaste. Elle soupira, la course folle sous l'eau l'avait en plus fatiguée. Tout allait très bien. Comble de sa lassitude, il la blama à nouveau. Nouveau soupir, elle se passa une main dans les cheveux, désinsterressé de lui. Il aurait put se contenter d'un lourd silence enfait, sa voix lui bouffait les tympans et elle mourrait d'envie de se boucher les oreilles. Si il n'était pas content qu'il le dise clairement qu'il ne voulait pas de son aide. Bon enfait, il le lui avait fait comprendre plus ou moins subtilement.

-"J'avoue, la tienne m'est tout autant désagréable. Mais si je te suis si pénib... Guh ?"

Deux mains -hideuses- vienrent se poser sur ses joues qui prirent une teinte équivoque, ce simple contact suffisant à la paralyser. Ses pupilles se rétractèrent, témoignant de son impréhension totale. On la touchait, le numéro 3, être inférieur, la touchait. Si elle évitait tout contact humain, à pars celui de son direct du droit, c'était pour une bonne raison, pour éviter 'ça'. Alice ne bougeait plus, se laissant martyriser les joues comme le ferait une bonne grand-mère, les lui tirant. Mais qu'est-ce qu'il faisait bordel ? Il avait perdu sa dernière neuronne fonctionelle ou quoi ? Elle était partie, avec celle de la numéro 2 alors. Reprenant un soupçon de lucidité, elle reprit la parôle, plutôt difficilement à cause des doigts qui tiraient ses joues.

-"Qu'est-che que tu fais ?"

Oui, c'était plus très évident pour Alice sur le moment. Est-ce qu'il allait se décier à la lacher ? Vu le sourire qu'il affichait, je dirais non. Alice ferma les yeux, totalement dépassée, ses joues toujours étirées par les mains du numéro 3. Que c'était génant ce genre de situation. Essayant de se reprendre, elle posa ses doigts fins et froids sur les poignets de son assaillant pour lui faire lacher prise sur sa peau.

-"Ca amuse deux minutes tes gamineries."

Alice relacha ses poignets et profita d'un temps d'arrêt pour masser sa joue droite. Une question de la part de Miharu lui fit reporter son regard blasé sur lui. Elle ne savait plus quoi penser de toute ses questions, et ses tremblements n'étaient pas nerveux. Supportable néanmoins, plus que cet énergumène.

*A ton avis ?* Un peu... Et ?"*Tu vas encore me bassiner longtemps ?*
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MessageSujet: Re: Le début d'une tempête   Le début d'une tempête Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 11:28

Subaru soupira. Que les femmes pouvaient être idiotes quand elles s'y mettaient... Quoi que, celle ci, qui se tenait plus ou moins fièrement en face de lui, réagissait plus de façon distante et froide que chiante. Et puis, contrairement à ce qu'auraient fait les autres, elle ne lui avait pas encore collé de baffe lui laissant une marque rouge durant le temps d'une bonne heure, histoire de lui rappeler qu'il avait fait une connerie monumentale... Quoi que ce genre de bêtises, il avait l'habitude de les faire et malgré les punitions qu'il recevait à chaque fois, il ne s'en lassait pas. Elle réussissait à le surprendre à peu près à chaque fois qu'elle lui répondait... La première fois en s'excusant, il n'aurait jamais osé imaginer la numéro deux parler de la sorte à l'être inférieur à elle. Il la voyait un peu plus arrogante et fière qui ne s'excuserait jamais, par simple principe qu'elle ne se "tromperait" jamais. Lorsqu'elle lui sortit son magnifique "désolé", il resta bouche-bée, mais ne s'attarda pas sur cette parole pour lui pincer ses petites joues. Et la, ce fut sa réaction qui le frappa de plein fouet.
Elle était comme tétanisée, elle n'avait pas osé bouger pendant presque 30 secondes avant de lui attraper les poignets avec ses doigts gelés. Elle était quelque peu intrigante et spéciale. Le numéro trois c'était fait une bien autre idée de celle qui le battait depuis plusieurs années, et la rencontrer de cette manière, comme ça, sans qu'on le prévienne... C'était assez... enfin, il aurait imaginé leur rencontre différemment, comme dans un examen ou quelque chose de beaucoup moins décontracté, quoi que le décontracté, Subaru se demandait si elle en connaissait la définition. Pas très ouverte aux gens, n'aimant pas les contacts physiques, répondant sur un ton froid étant presque méprisable, vraiment, il n'avait jamais connu plus coincé qu'elle, ou du moins quelqu'un d'aussi distant. Il n'était pas difficile de deviner que les sourire de la jeune fille étaient rares, le simple regard qu'elle jetait continuellement n'était pas difficile à lire.
Et? Et rien du tout... Pourquoi voulait elle qu'il y est un "et"? Soupirant une nouvelle fois, il se démunit de sa veste cuivrée pour la mettre autour des épaules de la jeune fille, se fichant pas mal du fait qu'elle se débatte comme une taupe. Il resta appuyé sur ses épaules afin que la veste ne tombe pas, et ce, jusqu'à ce qu'elle est finie de gigoter pour s'enlever la chaleur du blouson. Nan mais oh! Elle était trempée, il n'était pas étonnant qu'elle est froid, mais il n'aurait pas non plus été étonnant qu'elle attrape la crève. Surement préférait elle un gros rhume que cette veste posée sur ses épaules, mais de ça, il s'en fichait pas mal. C'était presque indignant pour un garçon de laisser une fille dans cet état sans rien faire.


  • - Réfléchis, si tu attrapes la crève, tu risques de louper les premiers contrôles de la rentrée et je te prendrais vite ton titre de numéro deux. Je suppose que ce n'est pas ce que tu veux...


Et voilà, c'est tout ce qu'il avait trouvé pour qu'elle daigne de garder la veste. Elle ne semblait pas aimer qu'on s'occupe un peu d'elle, ni le contact en fait... Elle n'aimait peut être pas spécialement les gens... Ce qui était courant dans le top 10 des meilleurs élèves du Japon. Chacun trouvant les autres inférieurs à soi, ils trouvaient répugnant de se faire aider par eux, certain daignaient même de les toucher. Soit, le jeune Miharu avait du respect pour le numéro un et numéro deux, mais gardait à l'esprit que ceux d'en dessous étaient des êtres humains, c'est pourquoi il se comportait avec tout le monde de la même façon, ne faisant aucune différence. Alors qu'elle soit numéro deux ou pas, il était hors de question de la laisser grelotter de froid ainsi, et il fallait qu'il la convainque de garder cette satanée veste.

  • - Et puis, si tu ne la mets pas, je me collerai à toi pour te tenir chaud...


Et voilà, il l'attraperai de force et la collerait à lui jusqu'à ce qu'ils soient arrivés aux dortoirs, vu par des dizaines et dizaines d'élèves.... La réputation de froideur de la numéro deux cassée par le petit merdeux de numéro trois. Un léger sourire sarcastique s'afficha sur le visage du jeune homme, rendant ses derniers arguments encore plus convaincants. Elle devait déjà le détester, ce qui ne faisait qu'amuser Subaru, lui qui l'avait toujours détesté pour le vaincre...
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Alice Lorelei
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MessageSujet: Re: Le début d'une tempête   Le début d'une tempête Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 16:01

D'abord le numéro 4, et maintenant le numéro 3, de quoi la faire devenir folle, vraiment. Si elle ne l'était pas déjà d'ailleurs et son envie de meutre était de plus en plus grandissante. Alice fit un pas méfiant en arrière quand Miharu déposa sur ses épaules sa veste et elle ne put s'empécher de remuer un peu. Mais zut quoi, elle n'avait pas besoin de sa compassion ou de sa pitié ou de peu importe ! Non, la seule chose qu'elle aurait put vouloir de lui, c'est qu'il ne soit pas devant elle ou qu'il s'incline, soumis... Oh, quelle magnifique vision -irréalisable-. non, une fois de plus, il était plus grand qu'elle, arrogant tout autant et bien décidé à la faire plier par n'importe quel moyen. Et elle fut bien obligée d'accepter sa veste, mais qu'il se mouille pour un 'merci'. De plus, il prit soin de la mettre en garde sur quelque chose qu'elle trouvait stupide puisqu'impensable. Lui ? La surpasser ? Il avait juste la chance d'avoir réussi à la mettre mal à l'aise. Sa rougeur ne s'étant pas encore éteinte, elle détourna la tête, observant le pas moins magnifique pilier en marbre blanc qui ne réchauffait en rien l'ambiance de la pièce, lui donnant juste un air plus sophistiqué.

-"Ce n'est pas en révant éveillé que tu y arriveras effectivement..."

Qu'elle était désgréable, mais il la cherchait et tendait amplement le baton pour se faire battre, pas besoin de vous faire un dessin, elle y répondait avec plaisir, et oh joie si il entrait dans son jeu à son tour. Elle n'allait pas se laisser marcher sur les pieds quand même, surtout pas par lui... Ni par personne. Et pitié, qu'il n'entre plus dans une transe effrayante comme tout à l'heure où elle risquait de un, perdre son sang froid et ses esprits, et de deux, le tuer réellement -après avoir retrouvé ses esprits bien entendu-. Alice se préparait à répliquer de nouveau quand il la devanca, sa mise en garde ne l'aidant pas à calmer son rougissement, non pas du tout. Frustration + gène, de quoi le hair le reste de sa vie. Très bien, elle allait la garder sa maudite veste. Elle rouma et d'un geste rapide, elle le frappa à l'épaule, pas très forte, juste assez pour lui faire comprendre qu'elle avait compris et qu'il l'énervait aussi certainement... Mais surtout parce qu'elle en avait marre de rester plantée à attendre que la pluie vienne la chercher d'elle même, c'est pour cela qu'elle prit les devants, commencant à grimper les escaliers.

-"Bon, tu veux dormir là ou je t'emmène à ton dortoir ? Et n'essais même pas..."

Sa voix déclarait clairement que si il tentait quoique ce soit, il en subirait des conséquence pas forécement attrayantes... Même si elle même avait des doutes sur la manière dont elle réagirait... Possible qu'elle s'évanouisse d'abord avant de le frapper à son réveil... Le réflexe dans ces moments là, n'était pas très disposé à obéir, donc pourvu qu'il ne prenne pas ça comme une provocation et qu'il ne tente rien ou elle serait mal. Alice avala sa salive, elle n'avait jamais serré sa soeur dans ses bras... C'était navrant et rien que l'idée qu'il.. Brrrr. Elle palit, réglant le problème de la rougeur et elle commenca nerveusement à se ronger l'ongle de son pouce. Elle n'avait pas peur du noir, du sang, des clowns, de la violence, des monstres, mais des contacts humains... Alors là.

*Aller, calmes-toi ma vieille...Tu es au dessus de ça... Au dessus de lui et de tout. Ce n'est pas sa petite menance qui ne devrait même pas être considérée comme telle, qui va te faire flancher. Aller ! Et arrètes de ronger ton ongle jusqu'au sang, c'est pas élégant du tout... Respire, c'est pas la petite bête qui va te manger... AAARGh... Bon voilà c'est bon, ca va mieux, maintenant calme.*

Sortant de sa réflexion auto-encourageante, elle croisa les bras, attendant patiemment que le numéro 3 daigne de la rejoindre.
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MessageSujet: Re: Le début d'une tempête   Le début d'une tempête Icon_minitimeVen 29 Aoû - 1:12

Elle avait... peur? Oui, c'était bien ça, c'était de la peur, de l'effroi et du dégout, le tout mixé dans un regard aux lueurs meurtrières qui le fixait paresseusement. Alors c'était ça, sa... phobie? Tout contact humain? Miharu avait vite compris que la jeune fille campée devant lui n'aimait pas trop toucher les gens, par simple prétention, mais de la à en avoir peur... D'abord étonné, puis intéressé, il la regarda, un sourcil levé. La pâleur de sa peau, qui était précédemment rosie, la clarté que renvoyaient ses yeux, c'était sûr, elle avait bel et bien peur. Miharu sourit sarcastiquement, fier de lui. Alice aurait du savoir que la pire chose qu'un être humain puisse faire était bien de montrer ses peurs. Car n'importe qui par la suite peu les mettre à ses profits et faire marchander, ce qui était tout à fait le genre de Subaru qui ne put s'empêcher de soupirer de désespoir... Il ne profiterait pas de sa "supériorité" sur la jeune fille, du moins pas temps qu'elle ne l'obligeait pas à le faire... Les gens étaient si naïfs de penser que montrer leurs peurs les aideraient à les affronter... Loin de toute certitude, ils pensent que les gens les rassureraient... Quelle idiotie, vraiment, l'être humain pouvait, sur certains points, se montrer tellement médiocre, et le jeune Miharu ne faisait pas exception à la règle. Quoi que non, il savait qu'il fallait cacher ses craintes pour mieux trouver celles des autres... Mais pourquoi, pourquoi les peurs étaient elles si présentes dans les esprits d'un être vivant? Même les animaux avaient une sorte d'instinct leur disant de s'approcher ou pas de tel ou telle animal... Arf, un coup sur l'épaule vint sortir le jeune homme de ses songes commençant à dériver vers le philosophique. Quoi que ça lui ressemblait bien d'avoir des questions philosophiques... Soit, ne nous égarons pas trop du sujet. Donc, la jeune Alice venait de lui faire une tape dans l'épaule, comme lui faisaient ses amis d'Angleterre, lorsqu'il s'amusait à les taquiner ou qu'il les énervait sérieusement. Soit, elle prit une allure rapide et commença à monter les marches de l'escalier dominant le Hall, pressant ainsi Subaru. Sous les paroles mesquines de la numéro deux, il ramassa son sac et... c'tout avant de se diriger vers la jeune fille. Un air sarcastique sur les lèvres dominait son visage halé. Arrivé au niveau de la jeune fille, il s'approcha suffisamment de son oreille pour qu'elle puisse entendre son chuchotement.

  • -... Terrifiante.


Les menaces de la jeune fille avait plutôt amusé Subaru, si on pouvait appelé ça des menaces... plutôt un ordre sous entendu, et heureusement pour elle qu'il était sous-entendu, car le jeune garçon détestait particulièrement les ordres, et ce, de n'importe qui... Il vouait pourtant un respect caché envers la numéro deux et le numéro un, et écouterait les conseils de ceux ci, mais n'irait jamais jusqu'à obéir à leurs ordres... En fait, c'était un conseil qu'elle avait donné? Non, une prévention... Voilà, il avait trouvé le mot, c'était une sorte d'avertissement lui laissant présager que s'il osait la toucher, rien ne se passerait bien pour lui... Kyarf, c'était tentant d'essayer, juste pour voir comment elle réagirait, mais il ne ferait rien qui la brusque... du moins pour l'instant. Il commença à s'imaginer les différentes scènes... Elle le giflait, le jetait du haut de l'escalier, le bombardait de petits poings cherchant à se venger, perdait connaissance, criait... Les options étaient tellement nombreuses! Tant pis, il ne saurait pas, malgré tous ses avertissements, en aucun cas il s'aviserait de trop la brusquer... Même si numéro deux, elle restait humaine et une fille, et comme n'importe qu'elle fille, qu'elle soit garçon manqué, robuste, idiote ou sexy, elle était fragile, sa corpulence et ses tremblements étaient bien là pour le prouver.

  • - De quoi t'as peur exactement? De mes microbes?


L'ironie, carte maitresse de ses dernières paroles, n'était que trop présente pour passer inaperçu. Non plus sérieusement, il voulait comprendre ce qui la terrifiait tant. Montant les marches une à une, il restait à côté d'elle sans pour autant la toucher. Il voulait juste lui montrer que... Qu'il fallait qu'elle reste sur ses gardes, en quelques sortes... Enfin non, juste lui montrer qu'il était toujours là... Pourquoi? Il ne savait pas trop, juste pour ne pas lui donner de faux espoirs en lui faisant croire qu'il était partit... Ce devait être ça, une méchante méchanceté de sa part me direz vous, mais notre jeune Miharu aime être méchant...

  • - Je sais que je n'ai pas de conseils à te donner, et que j'devrais actuellement être en train de m'la boucler mais... ne montre pas tes peurs de la sorte...


Et voila, maintenant elle allait lui faire tout un blabla comme quoi elle était la plus forte et qu'elle n'avait pas besoin de conseils d'un être inférieur... Et oui, il aurait réagis de la même manière si le numéro quatre lui donnait des conseils... il comprendrait tout à fait ce genre de réaction venant de la jeune fille, quoi qu'il avait de plus en plus de mal à la cerner, ses réponses étant souvent destabilisantes et surprenantes... Et il aimait bien ça, le numéro trois, ne pas avoir à faire à quelqu'un qui est prévisible à chaque paroles ou faits donnés...
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MessageSujet: Re: Le début d'une tempête   Le début d'une tempête Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:21

Il souriait cet arriéré, ah il l'avait bien eue... Alice rouma à nouveau -oui elle ne grogne pas mais roume-, froncant les sourcils, plus qu'impatiente, non, elle ne l'aimait pas, lui et son petit air satisfait. Elle avait perdu de son mordant ses temps-ci, surement à cause de ce numéro 4 et de côté enfantin... Ah ! Il l'avait contaminé... Elle s'était ramolie. Si seulement il ne l'avait pas touchée. Quelle cellule de son cerveau n'avait pas fonctionné normalement ? Elle se sentait aussi démunie qu'une vulgaire proie face au renard affamé, mais malin. Malin oui, il ne devait pas être du genre à utiliser tout ses attouts d'un coup. Ils fonctionnaient tous à peu près pareil, frappant là où ça fait mal au bon moment. Il avait un avantage certain et ça l'inquiétait, raison pour vite s'en débrasser en l'emmenant à son dortoir. Il se décida enfin à bouger, s'approchant d'elle, toujours ce même sourire railleur agacant. Le numéro 3 arriva à sa hauteur, suffisamment pour quand un souffle il réussise à la faire trembler... De rage. Il s'amusait, se moquait d'elle. L'envie de lui faire bouffer sa veste et son poing. Elle s'abstena une nouvelle fois, s'écartant amplement du jeune homme. Terrifiante... Si il continuait sur sa lancée, oui elle allait être terrifiante et elle ne résiterait à son envie dérangeante de le frapper. Tabasser serait un mot plus juste.

Alice commenca à poser son pied sur une marche quand il lui posa une question qu'elle lui aurait bien fait ravalé tiens. Ses microbes ? Tss, il en avait d'autre ? Non, c'était tout son être qu'il lui faisait peur, peur d'être touchée, peur d'être dépassée, surpassée, délaissée... Sans ce rang de numéro 2, elle n'avait rien d'interressant, et elle était juste 'détestable'. Ah, quelle se haïssait, plus que tout les êtres humains, plus que lui. Elle ne lui répondit pas, l'accablant juste d'un silence pesant et furieux. Ils continuaient à grimper les marches, lui, beaucoup trop proche à son goùt, avant d'en arpenter un autre. Leur dortoir se trouvant au quatrième. Suffisant. Il brisa à nouveau le silence et elle soupira.

-"Oui effectivement. Boucle la, tu m'agaces."
*Et je m'agace moi même, mais giflez-moi...*

Sa voix était la plus neutre possible mais elle n'en pouvait plus, il se moquait d'elle, et maitnenant il lui faisait la leçon. Mais qu'il arrète de s'occuper d'elle... Elle le savait bien, mais quand votre phobie vous tombe sous le nez, votre première réaction n'est pas forcément la meilleure. Et elle n'avait pas réagit de la meilleure façon. Ses pas, énervés, finirent par ne plus répondre et sa pointe cogna contre une marche, ce qui, bien sur, la fit trébucher, ses chaussures mouillées y étant pour quelques choses. A quatres pattes sur les marches, elle rouma à nouveau. Ce n'était pas son jour... On était lundi c'est ça ? Son quota de chance était tobméà zéro ? On lui faisait enfin comrpendre qu'elle nétait pas la bien venue ? Refusant une quelconque aide -si il y en avait une- elle se releva et replaca machinalement la veste sur ses épaules. Pas besoin d'un calin réconfortant après sa chûte, elle avait assez honte comme ça. Pas un regard, pas un mot, elle remonta sur le vélo si je puis dire et continua son ascension jusqu'au quatrième étage. Il avait beau être à côté, elle avait l'impression d'avancer seule... Et si c'était le cas ? Elle s'arréta, regardant à sa droite et scruta ce regard d'encre bien présent. Zut ? Elle aurait bien voulu l'abandonner en bas de l'escalier. Alice plissa les yeux, elle même ne sachant quoi penser de ce.. ce...Truc. Remarquand qu'elle ne le quittait plus des yeux sans raison intelligente, elle détourna vite le regard et sortie une phrase de secours avant de reprendre sa marche.

-"Encore un étage."

Bon, on la rappellera pour les phrases de secours mais elle n'avait plus rien en stock. Elle marchait un peu plus lentement maintenant, de peur de trébucher à nouveau certainement. De peur... Tsss.
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MessageSujet: Re: Le début d'une tempête   Le début d'une tempête Icon_minitimeDim 31 Aoû - 20:41

Tous. Nous avons tous pleuré au moins une fois. Les adultes comme les enfants, les adolescents comme les bambins, les vieux comme les nouveaux nés... Alors pourquoi, malgré que ce soit une chose commune, une chose censée normale et compréhensible, pourquoi l'être humain cherche-t-il a dissimuler ses larmes? Fierté, honte, peur, les excuses semblent nombreuses et variées, puisque personne, ou plutôt tout adolescent dit "normal" répondra un "baah je sais pas, c'trop nul de chialer", que n'importe quel parent vous dira "Je ne veux pas que mes enfants soient témoins de ma tristesse", qu'une personne âgée se prétendant sage sourira en disant "Pleurer ne fait pas avancer les choses". Pourrait on alors qualifier Miharu de personne âgée? Qui sait... Pleurer, voilà quelque chose auquel il n'avait pas réfléchit depuis bien longtemps, certainement trop longtemps. Alors pourquoi, là, tout de suite, maintenant, se perdre dans des songes si rares et superflus qui ne viennent même plus à l'esprit, qui reste translucide dans une âme ne connaissant aucune peine de mort, de viol, d'abus, d'adoption, ou bien qui cherche tout simplement à ignorer le meurtre d'une partie de soi ? Parce que, posée sur ses deux genoux, dans cet escalier, c'est surement ce à quoi elle lui faisait penser... Une larme figée sur un visage trop laid pour une goutte si triste... Triste? Non, elle n'était pas triste. Énervée, passablement énervée, au point d'en oublier de contrôler ses gestes, au point de se laisser tomber dans un escalier froid. Alors elle lui faisait penser à une gouttelette d'eau roulant sur un visage colérique, une petite larme ne sachant pas trop quoi faire pour calmer son propriétaire, causant encore plus l'énervement de ce dernier. Soit, était il vraiment utile de d'aider une larme s'écroulant toute seule, terrifiée par un simple contact physique, explosant obligatoirement sous ce dernier acte pourtant censé être "sympa". Miharu n'était pas non plus très câlins, serrer une main, il n'aimait pas ça et détester les bisous affectueux d'une mère, d'un père ou même d'un ami. Le seul contact qu'il appréciait, pour éviter de dire adorait, était bien évidemment une femme - ou un homme - dans ses draps, le temps d'une nuit, de temps en temps. Le jeune homme plaignait sincèrement la numéro deux qui, si tétanisée par n'importe quel contact, ne connaitrait pas celui du plaisir mutuel entre deux êtres. Ben... c'était son problème après tout.
Miharu haussa les épaules, comme pour se répondre à lui même, et redescendit les trois marches qui le séparaient de la jeune fille. C'était certainement idiot -non, en fait c'était idiot tout court - de lui tendre sa main en guise d'aide, puisqu'elle n'oserait certainement pas le toucher. Et bien, au moins, elle savait qu'il avait voulu l'aider, ce qui ne partait bien évidemment pas d'une mauvaise intension mais qu'elle pourrait certainement interpréter comme une moquerie, comme pour la narguer du fait qu'il soit encore debout, sachant pertinemment qu'elle ne prendrait pas sa main. Cette fille était bien capable de penser des choses pareilles, surtout qu'elle devait le détester, le haïr et le mépriser. Très bien, il ne dirait plus rien, de toute façon, continuer à se foutre ouvertement de sa gueule ne l'avancerai pas plus dans sa vie, et puis il n'avait pas dans ses d'habitudes d'insister trop lourdement sur n'importe quel sujet, et encore moins sur un sujet qui ne le concernait pas - comme par exemple maintenant -.
Ils montèrent encore trois étages, ils étaient donc au quatrième, s'il avait bien tout compris à ce pensionnat qu'il découvrait. Les escaliers n'étaient pas granduoses ou luxueux, juste d'un blanc de marbre nacré, entourés de mur blancs, actuellement éclairés par des lampes toutes accrochées au mur. Bref, à part quelques tableaux par ci par là, les escaliers n'avaient rien d'extraordinaire. Oula, stop, on s'arrête. Elle n'était plus à sa gauche. Il se retourna, et elle le fixait, simplement à une marche en dessous de lui. Quoi, qu'est ce qu'elle lui voulait? Qu'il l'embrasse? Qu'il lui foute une baffe? Qu'il l'engueule? Elle voulait peut être sa photo? Levant un sourcil interrogateur, il la fixa à son tour, directement dans ses yeux.


  • - Quoi?


Ben ouais, il avait rien trouvé de mieux à dire, ou plutôt il voulait que sa curiosité soit satisfaite. Comme si ça l'intéressait de savoir qu'il restait encore un étage à monter, il la "suivait" de toute façon, qu'elle l'emmène ou elle le désire, de toute façon, il n'avait pas le choix que s'en remettre à la jeune fille. Soit, après sa merveilleuse réponse qui n'avait rien à voir, elle reprit plus doucement que précédemment sa course. Pourquoi? Bouarf, aucune idée, et pour l'instant ça n'occupait pas son esprit. Elle le dépassa et, par un réflexe vif et rapide, lui attrapa l'avant-bras pour la retenir et lui redemander ce qu'il y avait, avant bras qu'il s'empressa de relâcher, se rappelant soudain qu'elle avait peur de ce genre de chose. Quoi que peur, il n'en était pas tout à fait convaincu. Grimaçant par son "erreur", il leva son bras de façon à poser sa main droite dans ses cheveux, se les gratouillant par la même occasion, souriant légèrement par la gêne.

  • - Niarf s'cuse, j'y pensais plus...


Et voilà, il n'avait jamais su s'excuser correctement, et ça changerait jamais. Maladresse, voilà un défaut qui lui collait à la peau malgré lui.... Il avait pourtant plusieurs fois fait des efforts, avec ses parents d'Angleterre, sa sœur... Mais ses proprets ne s'étaient jamais faits ressentir, pour la simple et bonne raison qu'ils étaient totalement inexistant. Se maudissant légèrement, il laissa retomber sa main, continuant à fixer la jeune fille, redoutant sa réaction, quoi qu'il s'attendait à un "Et bien pense y" direct et clair...
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