(¯`·._.·['Ayame Itsuki.']·._.·´¯) [Fondatrice]

[Rpg]

{Informations}

Nom : Itsuki
Prénom : Ayame
Age : 16
Date et Lieu de naissance : 21 Décembre province de Matsumoto [Japon]
Nationalité(s) : Américo-Japonaise
Sexualité : Hétérosexuelle

{Descriptions}

Description physique :

___Tout d’abord, ce que l’on remarque en premier chez cette jeune fille qui est pour ainsi dire d’une taille de mannequin avec son 1m72 – chose qui pourrait paraitre surprenant ou on pourrait même la traiter de « girafe » si son corps n’était pas magnifiquement sculpté enfin bref- se sont ses formes généreuses : sa poitrine moelleuse et quelque peu supérieure à la normale… En faite sa poitrine est démesurée si l’on demandait par mégarde, et bien pour les quelques curieux pervers, elle fait du bonnet F ( !) avec ça s’ajoute son ventre plat venant remplir correctement le mythe du « corps parfait » enfin mythe pas vraiment vu le nombre de mannequin sur Terre. Si l’on remonte son arbre généalogique –pas bien loin certes- l’on apprend avec étonnement que la jeune demoiselle est une « métisse ». Et oui qui l’eut crus ? Surtout de part sa peau blanche comme l’ivoire il y a souvent confusion et les personnes extérieurs auraient tendances à croire qu’elle soit à 100% Japonaise. En faite c’est son visage, peu asiatique, qui la trompe et révèle son « croisement » américo-japonais. Bon si l’on passait à la silhouette en générale on remarque –avec protubérance certes- que le résultat est tout à fait…tape à l’œil ? Nan intéressant : Une silhouette svelte et musclée avec des formes là où il faut (sa poitrine en est la preuve la plus évidente). Des courbes élancées donnaient des proportions gracieuses presque légères à ses membres fins qui empêchent justement de donner une sensation de « lourdeur » à son corps. Ses mensurations ? Allez voir ailleurs, ce n’est pas une chose qu’on demande aux jeunes filles ! Son poids quand à lui est aussi tenu top secret défense, mais bon, vu sa poitrine on s’imagine qu’elle a dépassé le stage des 50 kgs… Revenons à sa peau… Sa peau est comme cité plus haut, d’une blancheur éblouissante, presque une albinos si l’on voulait, mais moins blanche qu’un cadavre – elle préfère être comparait à un lavabo vu qu’elle compte vivre encore longtemps- bref blanche mais quelque chose vient perturber son inéluctable teint laiteux : celui-ci est légèrement bronzé. Ce « mini et infime » bronzage est dut à son côté américain mais malheureusement, il n’est pas assez prononcé pour que les personnes environnante pense qu’elle n’est pas purement Japonaise du bout des ongles à la racine des cheveux.

___Comme il a était évoqué dans le paragraphe ci-dessus, ses membres sont fins, fins – sveltes et musclés. De ce fait sa gestuelles et ses mouvements sont souples et rapides (pensons à sa poitrine ce n’est pas évident quelque part…) donnant à ses déplacements un air élégant et une démarche gracieuse tellement « parfaite » qu’elle semblerait danser tant la fluidité et la coordination de ses membres était gracieuse et pareille à celle d’un mannequin qui défile perpétuellement sur un podium invisible. Malgré sa grande taille (1m72 une asperge mon dieu !) elle passe plus ou moins inaperçu quand on ne la connait pas cela va de soit , tant ses gestes sont furtif et excellemment discret. Comme un trésor qui se cache lui-même à la vu des pilleurs. Bien, le contour et l’ensemble de sa personne étant faits… Il est temps de passer aux choses sérieuses : le visage. Son visage comment est-il ? Comment décrire sans ternir l’image ? Et bien, les traits de celui-ci sont fins, ayant définitivement perdus ses rondeurs enfantines il n’est pas moins qu’elle semble vouloir garder cet aspect d’une grande enfant. Son nez n’est pas très spectaculaire un nez comme les autres quoi ! Ses fines lèvres sont pulpeuses mais pas trop quand même, et ses yeux… De grands yeux argentés, non d’un gris si pale qu’il virait au bleu. Ses yeux étaient comparés à des topazes, des topazes bleues –oui elle a des pierres précieuses à la place des yeux xD- brillant de milles éclats. Etirés en amandes et se terminant par de longs cils noirs. Des yeux magnifiques et envoutants, de ceux dont on ne résiste pas. Ses cheveux, alors là ses cheveux c’est une bagarre et du n’importe quoi quotidien.

___D’une couleur rosée, ils ne sont ni excessivement longs, ni extrêmement courts, disons juste que pour elle c’est la taille idéale : ils lui descendent plus bas que la ligne de ses épaules, mais s’arrêtent un peu avant le milieu de son dos. Une coupe en dégradée progressif et une frange déstructurée dont les plus grandes mèches encadres parfaitement son visage, et proportionnellement, la longueur rétrécit jusqu’à son front qui est, malgré tout, caché par sa chevelure. Généralement attachés en queue de cheval, elle laisse néanmoins deux mèches lui arrivant jusqu'à ses épaules, « dépasser » en ne les attachant pas, laissant apparaitre un certain style et une petite « classe » bien propre à elle. Leurs reflets est assez variables, ils peuvent être argentés aussi bien que couleur ambre, tout dépend de la lumière de la scène et son intensité. La jeune fille a, je le rappelle, la peau claire, et la teinte rosée de sa chevelure joue un rôle de contraste dans les mêmes ton de sa peau, soutenant quelque peu le léger bronzage naturel de son épiderme. Parfois si elle n’y prend garde ses cheveux ondulent dangereusement pour finalement donner de grosses et puissantes boucles. Dans se cas mieux vaut éviter de sortir, enfin c’est ce qu’elle se dit, alors que ses boucles lui vont bien lorsqu’elles sont bien faites –a ce qu’il parait.

___Pour ce qui est de son style vestimentaire, il n’y a rien de bien précis pour le décrire tellement il est varié et changeant : elle porte très bien des tenues parfois provocantes et sexy que des tenues rockeuse/Gothique passes partout ou encore un style des plus banals tel que de simple jeans et col roulé. Mais généralement, son style vestimentaire est plutôt un mixte et remix de tout les styles qu’elle peut porter, pour avoir un tout petit exemple, elle peut débarquée en mini-jupes à carreaux avec une ceintures ornée d’une tête de mort, un chemisier blanc avec une cravate noire mal attachée, des bracelets d’argents simples, une boucle d’oreille en anneaux, l’autre un pendant se terminant par un éclair et finalement des talons et des chaussettes blanches lui arrivant pratiquement au genoux. Bref quelque chose mélangeant un peu de tout, tout en n’étant pas « lourd ». Ce qui est rare de voir chez elle c’est du maquillage, rien tout est tout simplement naturel, la raison ? Elle n’a pas besoin de se maquiller pour être belle, et déjà, elle à beaucoup d’accessoires, disons que c’est pour ne pas ressembler à un sapin de noël. Ce qu’elle aime particulièrement lors des concerts ou juste comme ça c’est d’avoir un style totalement à l’ouest. Quelque chose qui change comme par exemple une robe en satin bleue avec une sorte d’accessoire avec un voile dans les cheveux, donnant un style aristocratique du XIXe siècle ou encore porter un costume de lapin des choses vraiment extravagantes parfois .Côté trucs pas du tout naturel, elle a un tatouage sur le bras gauche qui lui va a peu près de la fin de l’épaule jusqu’au coude. Qu’est ce que c’est ? C’est un dragon. Quel dragon ? Ce dragon >LA<.
Elle n’est pas très fanatique des dragons mes ses créatures mystiques l’on toujours fascinée. De plus, pour pas arranger son cas (au sujet des dragons) elle en a un en plein milieu de la poitrine, juste au creux de ses deux seins, c’est une marque de naissance attention pas un tatouage ! Elle est née avec, et l’on se demande bien pourquoi… - en faite c’est la réincarnation d’une princesse ayant aimé un dragon qui…#ZBAF# ok ok je m’éloigne je me tait je me tait.

___En bref, Ayame est une belle jeune fille avec tout simplement une magnifique voix. Un talent inné pour la musique et le chant, mais aussi sa personne, sa présence qui est apaisante, elle peut, si elle le veut, réussir dans tous les domaines ! D’ailleurs avec son corps splendidement sculptés, beaucoup la prenne pour un mannequin… Bah non, juste une jeune apprentie chanteuse qui a une lueur d’espoir pour l’avenir.

[En gros voila à quoi ressemble Ayame] :

Spoiler:

(¯`·._.·[ ClIqUeZ iCi PoUr EnTeNdRe CoMmEnT cHaNtE AyA. ']·._.·´¯)

Description Psychologique :
___Oula voila un sujet des plus ambigus. Disons juste que le caractère d’Ayame est extrêmement incompréhensible et changeant. Tout d’abord la plupart du temps, c’est une personne calme, gentille qui a la particularité d’attirer l’attention des autres. Elle est plutôt ouverte aux autres même si elle peut paraitre inaccessible voir froide. Au contraire, elle est chaleureuse et aime s’occuper des autres, même si parfois leurs problèmes ne fait pas du tout parti de ses affaires. Elle est aussi très intelligente, sportive même : disons juste qu’elle obtient souvent les meilleures notes, oui il n’y a pas que la musique dans la vie, même si elle compte plus tard vivre de sa voix elle veut quand même s’assurer d’autres voix si jamais… Comme on l’aura devinait, elle est très prévoyante, attention : être prévoyant ne signifie ni être manipulateur, ni calculateur, elle préfère juste se donner une « bouée de sauvetage » si jamais… Elle est plutôt posée comme fille, elle réfléchit souvent à deux fois avant de faire quelque choses, enfin, souvent mais pas tout le temps, il lui arrive de s’emporter ou de faire des crises de bonnes humeurs dans ce cas c’est les catastrophes qui arrivent à 5 km minimum. Elle n'est pas naïve bien au contraire et c'est une vraie entêtée il est donc vraiment difficile de la faire se plier à sa volonté (sauf accord) . Toujours souriante, elle parait quelques peu optimiste, mais elle a une manie : lorsque sa tête est vide et qu’elle ne pense à rien, elle n’arrête pas de penser aux pires choses qui puissent se produire (exemple : sur un quai, lorsque le train arrive, et qu’elle est dans ce genre d’état, elle a souvent l’impression que quelqu’un va surgir derrière elle pour la pousser sur les rails.) Cette manière de voir les choses en noirs n’est pas des plus plaisantes en effet, mais bon personnes ne le sait ça.

___J’ai dit plus haut, qu’elle avait un caractère changeant. En effet il est changeant, même si elle est douce, gentille, calme, il lui arrive parfois d’être le contraire même : agressive, sarcastique et impatiente. Et ce genre de saut-d’humeur sont assez fréquents mais ils ne se remarquent pas directement, car quand ça arrive, elle trouve toujours un moyen de s’éclipser loin du monde pour se « calmer ». La raison ? Elle-même à du mal à l’expliquer néanmoins, la tristesse que l’on décèle dans ses yeux parle pour elle. Oui ses yeux sont toujours chargés d’une vague mélancolie. De ce fait on pourrait penser qu’elle est tout simplement lunatique. Elle n’exprime jamais ses sentiments si elle sait que c’est peine perdue, elle préfère prendre sur elle, renfermer sa colère, tout prendre sur soit, ce n’est pas la bonne méthode en effet. Elle pleure souvent quand la pression, le chagrin, la colère ou autre sentiment est trop intense et comme elle ne se confit jamais, rien n’est plus dur pour elle que ce genre de sentiments. Lorsqu’elle est comme ça, elle saisit un piano et commence à jouer doucement. Dans la douce mélodie s’évanouissent progressivement, au fil des notes, tout ces sentiments incertains qui torturent une âme déjà fragile. Mais elle veut etre forte. Pas seulement pour elle mais pour tous, c'est pourquoi sa ... "position" lui donne un certains réconfort, une certaine assurance qui lui permet encore et encore de continuer jusqu'a ce que la vie veuille bien s'arrêter de s'acharner.


Ce qu’il aime/ce qu’il déteste :
___Chanter et jouer du Piano sont de bon passe temps pour Ayame. Bien que son statut au sein de l’établissement et son rôle dans le respect de l’ordre ne lui laisse pas beaucoup de temps libre. Ce qu’elle aime c’est composer et laisser aller ses doigts sur les touches du piano, lorsque la mélodie emplie la pièce, ce n’est qu’a ce moment qu’elle est réellement heureuse. Sinon elle aime vaquer à des occupations qui n’emplissent que les membres et l’esprit par la même occasion comme par exemple les activités du dojo karaté et judo. Rien de mieux quand tout va mal. Elle aime particulièrement la bonne chair –oui oui mademoiselle à quand même ses gouts !- enfin même si son péché mignon est et restera à jamais le chocolat. Oui elle idolâtre le chocolat, elle aura beau s’escrimer à ne pas céder à la tentation l’envie sera toujours là, quitte à se faire morigéner dans tous les sens mieux vaut que le jeu en vaille la chandelle. Ses saisons préférées sont l’été et l’hiver. Oui elle aime aussi bien le froid mordant gelant les os que la chaleur suffocante. Elle aime travailler (qui l’eut cru ?) et parler avec les autres sans pour autant relancer sans cesse les discussions elle peut très bien rester muette pendant des heures. Elle aime aussi « attirer l’attention » lorsqu’elle est de superbe bonne humeur du moins. Nager est une excellente occupation et faire du shopping est mieux qu’une superbe idée. Elle aime tant de chose et en déteste si peu…

___Ce qu’elle n’aime pas c’est les idiots hypocrites qui se croient réellement supérieurs aux autres. Elle les a en aversion mais vraiment en aversion. Elle ne peut pas les blairer à moins de 5 km autour d’elle. Aussi elle n’aime pas ne pas connaitre les raisons de ses actes, même lors des jeux de Survival si elle ne savait pas que sa vie était directement menacée elle n’irait pas jusqu'à ce qu’elle fait. Elle n’aime pas aussi les minis bêbêtes qui s’infiltrent partout par un grand exemple : les insectes tels que les cafards et autres bestioles répugnante. Bref elle est très tolérante (enfin sauf pour les choses citées plus haut.) il y a peu de chose qu’elle déteste et tellement qu’elle aime.


Son rêve : Faire passer son groupe au rang de pro et Assurer la sécurité du pensionnat.
Jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour le réaliser ?: Jusque dans ce coin paumé a des kilomètres du Japon, en participants aux jeux sordides et même jusque dans les extrêmes retranchements de son subconscient.
Classe souhaitée : Classe M. Leader Kuro Knight [Dragon Céleste]
Année d'étude: 1ere année

Histoire :

[Je tiens à préciser que l’histoire est extrêmement longue, en faite elle est plus que longue elle est exorbitante. Alors franchement bravo à ceux qui vont la lire xDD]

¤ Autour de sa Naissance ¤

__Japon, ville de Matsumoto, là où trône majestueusement entre les montagnes son célèbre château le Matsumoto-jô ensevelie sous la neige… Quoi de plus normal pendant un moi de Décembre comme les autres, où le froid d’altitude est si mordant qu’il a neigé sans cesse dans la journée. Bien qu’il fasse froid, des décorations telles que des lanternes traditionnelles sont accrochées en ville, l’approche des fêtes prochaines en est la raison principale pour cette ville perdue dans la montagne. Dans la ville de Matsumoto, il est bientôt 21h et nous sommes le 21 Décembre, drôle de coïncidence n’est-ce pas ? Mais la meilleure des coïncidences eut était que le 21, à 21h21min21sec quelque chose d’inouïe ou de stupéfiant se produise. Et bah non le 21, à 21h21min 21 sec rien de spécial ne s’est produit, mais il s’en ait fallu de peu ? Dans une demeure assez « impressionnante et imposante de la ville », voila plusieurs heures que des cris incessants se font entendre. La raison ? Il y a une femme en train d’accoucher chez elle….. Matsumoto, ville touristique du Japon, le 21 Décembre à 21h19, dans la maison secondaire d’une famille importante, une petite fille sort du ventre de sa mère. Son nom ? Celeste Ayame Sara… Quoi ? Un nom de famille ? Pas encore personne n’ose poser la question à la jeune femme qui vient de mettre au monde la petite fille. Tout le monde se tait, toutes les personnes présentent dans la pièce, et d’ailleurs personne ne parle du père…

__Une semaine plus tard, une voiture noire arrive dans la résidence, plusieurs personnes s’y engouffrent… Mais plus rien, plus personne dans cette maison. Où sont la mère et son enfant nouveau né ? A l’heure actuelle, dans un avion qui a pour destination : les Etats-Unis, plus précisément San Francisco. La jeune femme arrive là bas, son bébé dans les bras où à l’aéroport, l’attend une femme d’un âge avoisinant les 45/50 ans. Accueillies chaleureusement par leurs hôtes, la petite fille à enfin un nom de famille et c’est celui de sa mère c'est-à-dire, Itsuki, sa mère l’appelle apparemment Celeste, ici en Amérique, ce sera son prénom. Prénom certes peu commun même ici en Amérique, mais mieux vaut rester discret, et puis un prénom Américain passe mieux qu’un prénom Japonais ou Espagnol. Le bébé à peine né arraché de sa terre natale, sans père, et ayant déjà les 2 nationalités.

__Pendant 2 ans, la petit fille grandit et fut élevée seule, par sa mère et cette femme d’âge mûre. Déjà en avance sur son âge, faisant des phrases distinctes et compréhensibles. Sachant déjà la plupart des mots prononcés en anglais traduit en Japonais. Evidemment avec une mère américaine… Comment était sa mère ? Et bien elle était très belle et avait de magnifiques yeux dorés dont Celeste avait héritée. Ses cheveux bruns brillaient littéralement au soleil, une femme d’une beauté admirable et d’une gentillesse incomparable. En Amérique, la vie s’était installait de pied ferme dans la petite famille. 23 mars, 2 ans après l’arrivée au Etats-Unis. Dans la cour de la propriété, une voiture noire aux vitres teintées arrive. Sortent de cette voiture des hommes… Et aussi quoi ? Un jeune garçon d’environ 8 ans… On dirait la même scène qu’il y a 2 ans, mais en plus impressionnante. L’on frappe à la porte, la jeune femme insouciante du danger qui la guette, sa fille dans les bras, va ouvrir la porte.

__A la porte, debout un homme, son visage semble figée la jeune femme sur place. Au même moment, le petit garçon accourt vers la jeune femme en criant « maman »… Maman ? Celeste regarde la scène sans trop la comprendre… Qui est cet homme ? Pourquoi est-il là ? Et pourquoi le garçon l’appelle « maman ? ». L’homme en face d’elle, d’un ton autoritaire mais doux à la fois lui dit « Reviens ici…ma très chère femme…Tu ne veux pas rester seule ici loin de ton fils ? » Femme ? Fils ? Celeste regarde les deux PMNI (Personnes Marchantes Non Identifiées) d’un air étrange… Femme ? Fils ? C’est ça famille ? C’est son père ? C’est son grand frère ? Elle ne comprend rien à rien de rien à rien mais absolument rien, que dalle, Nada. Et pourtant elle entend une voix mielleuse qui dit « Vient voir papa Ayame » Ayame mais qui est-ce ? Elle s’appelle Celeste alors pourquoi l’appelle t-il Ayame ? Le bébé n’a pas trop le temps de réagir que déjà on la soulève et on l’emporte dans la voiture, sa mère la rejoint quelques instants plus tard, le visage en larme. Quand elle s’adresse à elle, elle ne l’appelle plus Celeste mais Ayame. Et lorsqu’elle questionne, soit on l’ignore soit l’on lui répond par un détour… Et lorsqu’elle demande « où l’on va ? » on lui dit ‘’chez nous’’ après le « c’est où chez nous » on lui dit ‘’au japon ‘’… Au Japon ? Pourquoi ? Sa maison est à San… Mais n’a telle pas le temps de protester qu’on l’endort de force.

__Et c’est ainsi qu’Ayame devint Ayame. Bien qu’elle eut gardé son nom de famille et sa pratique de l’anglais, l’époque où elle était seule avec sa mère, heureuse dans sa demeure de San Francisco n’était rien de plus qu’un vague souvenir si lointain et pourtant si présent. Il n’était pourtant pas partit de sa mémoire. Comme un souvenir tenace et flagrant d’un songe d’une nuit d’été. Mais ce n’était pas un rêve, c’était réel elle avait vraiment vécue à San Francisco. Epoque qui lui parait si loin. Aujourd’hui nous sommes le 21 Décembre. D’après sa mère 4 ans auparavant à la même date elle avait quitté la province de Matsumoto pour l’Amérique… Aujourd’hui cela ressemble plutôt à un retour en arrière. A la grande et unique différence qu’aujourd’hui. Ayame est assise sur une chaise accoudée à son bureau dans sa chambre et regard à travers la fenêtre d’un air plus que rêveur la neige qui doucement tombe du ciel pour le rallier à la Terre. Face à elle le toi du Matsumoto-jô est recouvert d’une fine couche blanche et duveteuse. Un regard terne sur les yeux et pourtant elle devrait être heureuse. N’étais-ce pas aujourd’hui le jour de ses 4 ans ? Ne devrait-elle pas être joyeuse et insoucieuse comme toute petite fille de son âge ? La réponse est NON. Ce n’est pas que le Japon ne lui plait pas. Ce n’est pas que l’étendue de neige blanche la chagrine, ni le fait de grandir de juste une année. Non plus que sa nouvelle famille ne lui plaise pas. Au contraire elle était chouchouté plus que nécessaire – ce qui au départ l’avait surprise, elle avait même « tester » ça en faisant des caprices divers et varié comme par exemple : des cours de piano, d’arts martiaux, un cheval…la seule chose qu’on lui a refusé pour le moment c’était une voiture chose totalement normale. En faite c’est plutôt ambigüe ce qu’elle ressent en cet instant alors que la neige tombe doucement. Un mélange de mélancolie et de tristesse alors que ce n’est pas ça. Elle est heureuse mais n’est pas heureuse. Elle est sans être triste… De quoi porter a confusion.

__La pièce était silencieuse enfin presque silencieuse. Aya fredonnait un petit air qui résonnait dans sans créer d’écho. Le son englobait doucement telle une voix cristalline dans toute la chambre des paroles en japonais. C’est alors que de lourd pas retentir un peu partout avant que la porte ne claque sévèrement. Et qu’une personne ne héla « AYA »Elle sentit alors de grands bras protecteurs s’enrouler autour de son cou. Il ne faut pas être devin pour voir de qui il s’agissait. En fait c’était Karl. Karl Itsuki ~bien que son véritable nom soit Takahashi. Il s’agissait de son frangin par procuration. Son véritable frère était mort à la naissance et la mère d’Aya ne l’avait pas supporté voyant sa femme au bord du suicide son père avait jugé bon d’adopter un enfant. Même non-liés par le sang lui et Aya s’entendait à merveille, exactement comme un frère et sa sœur. Il avait aussi cette petite manie de la surprotéger. Il ressemblait plus à une mère poule qu’a un grand frère. Mais elle l’aimait comme il était. S’il était différent il ne serait pas « Karl ». Ce dernier attrapa la main d’Ayame. Un énorme sourire s’étirant sur ses lèvres découvrant ses dents blanches et luisantes. Il se pencha vers elle et doucement à l’oreille lui murmura « vient la fête va commencer ».












Bonjour Mme Asano !

C’est moi derechef ! Je sais que ma dernière lettre n’est pas si ancienne que cela et même que je vous ai écrit il y a 2 semaines à peine *rire* Maman n’arrête pas de dire que c’est déraisonnable d’écrire autant à mon âge elle n’arrive pas à comprend ce besoin vital que j’ai de vouloir parler à quelqu’un (dans ce cas c’est plus écrire !) mais vous ne lui direz pas hein ! Je compte sur vous comme si vous étiez ma complice [Alors dites moi quelles sont les nouvelles des US ? Ici au Japon il fait froid, j’en viendrais à regretter la chaleur suffocante de San Francisco *rire* Vous savez ? Je me suis bien intégrer dans ma nouvelle école - Personne n’a compris lorsque je leurs ai montré que je savais écrire *rire* leurs têtes était vraiment un vrai chef d’œuvre ! Vous auriez du voir ça – J’’ai de nouveaux amis ça me permet de me perfectionner là où j’en ai envie pour le Japonais (Mon accent n’est pas terrible et c’est vraiment embarrassant !) ¥ Vous savez ma maitresse est drôlement jolie ! Elle est américaine presque comme moi *rire* elle a de long cheveux dorés et ses yeux sont grands et bleu comme la mer ! J’aimerais être aussi jolie qu’elle *rire* mais elle n’égalisera jamais ma Maman ! Ma mère c’est un mannequin professionnelle comparait à elle ! Mais vraiment elle n’est rien comparait à votre enseignement, c’est grâce à vous que j’écris comme une grande du collège *rire*. OOH j’avais oublié} Karl a une petite amie O_O Vous l’auriez cru vous ?? Avoir une petite-amie ˜ Ils n’arrêtent pas de se faire des bisous c’est argh !!! Quand on me dit que je comprendrais quand je serais grande ça ne me donne plus trop envie de grandir ! C’est tellement bizarre argh ! Je ne veux pas grandir finalement *rire*

Oh vous savez j’ai fêté mon 4eme anniversaire il y a 9 jours !! Il neigeait (d’après maman il neigeait aussi le jour de ma naissance) j’ai eu plein de cadeaux ! Oh et je me suis perfectionnait en piano j’ai même jouait Nocturnes de Chopin en tonalité de Fa majeur c’était beau (en parlant de progrès les arts-martiaux aussi c’est génial !). Oh et je veux ABSOLUMENT vous raconter quelque chose ! C’était le jour de mon anniversaire alors que je sortais pour m’amuser avec Karl vous savez ce que j’ai vu ? Il y avait une beauté devant la maison ! Non non c’est vrai ! C’était un grand brun d’environ 16 ans… Et il avait de grands yeux bleus. On jouait à cache-cache (vous me connaissez je vais toujours trop loin) et du coup je me suis perdue. C’est là que je l’ai aperçu. Il était si gentil et si beau. Il s’appelait Kamui (comme dans le manga X de Clamp !) Il était divinement beau…mais sa peau était gelé alors qu’il avait des tonnes de vêtements( ?) Je crois que c’est le coup de foudre ! *rire* Dommage qu’il soit si grand…tant pis je ne peux m’en prendre qu’a moi-même…

Enfin ! OOH j’avais oublié ! En Janvier on va venir vous rendre visite ! Je suis trop impatiente }

Je vous fais de gros bisous ! }


Votre Aya-chérie }









Bonjour Mme Asano !

Comment allez-vous depuis ? Je sais que ces temps-ci je ne vous écrit plus beaucoup j’en suis désolée. San Francisco me manque évidemment ! Comme vous d’ailleurs. Mais je crois que ma vie ici c’est stabilisée et je suis désolée de ne pas vous avoir contacté plus tôt. Veuillez m’excuser j’essayerai de faire plus de zèle. En faite je ne comprends pas pourquoi vous vous énervez au sujet de ce beau mannequin. Franchement je vous ai dit que ce n’était pas important bien que je l’ai revue une fois de plus. Vous tenez vraiment à savoir ce qu’il c’est passé ? Et bien je vais vous le raconter. Mais dans ma prochaine lettre je n’ai pas trop le temps là.

A bientôt

Votre Aya }

Ayame a écrit le 5 mars :

__Donc je vous l’avais promis non ? Si si je vous l’avais promis de vous le raconter malheureusement je n’ai pas pu vous écrire plus tôt suite à divers choses. Je vais donc vous raconter comment je l’ai connu :

__Nous étions le 21 Décembre. D’après ma mère 4 ans auparavant à la même date elle avait quitté la province de Matsumoto pour l’Amérique… Aujourd’hui cela ressemble plutôt à un retour en arrière. A la grande et unique différence qu’aujourd’hui j’étais assise sur une chaise accoudée à mon bureau dans ma chambre et regardait à travers la fenêtre d’un air plus que rêveur la neige qui doucement tombait du ciel pour le rallier à la Terre. Face à moi le toit du Matsumoto-jô était recouvert d’une fine couche blanche et duveteuse. Un regard terne sur les yeux et pourtant je devrais être heureuse. N’étais-ce pas aujourd’hui le jour de mon 4eme anniversaire ? Ne devrais-je pas être joyeuse et insoucieuse comme toute petite fille de mon âge ? La réponse est NON. Ce n’est pas que le Japon ne me plaisait pas. Ce n’est pas que l’étendue de neige blanche me chagrinait, ni le fait de grandir de juste une année. Non plus que ma nouvelle famille ne me plaise pas. Au contraire elle passait sur des caprices divers et varié comme par exemple : des cours de piano, d’arts martiaux, un cheval... En faite c’est plutôt ambigüe ce que je ressentais en cet instant alors que la neige tombe doucement. Un mélange de mélancolie et de tristesse alors que ce n’est pas ça. J’étais heureuse mais je n’étais pas heureuse. Je suis triste sans être triste… De quoi porter a confusion.

__Je fredonnai un air d’une chanson inconnue pour moi-même dans cette pièce emplie de silence. Lorsque dans le couloir j’entendis des bruits de pas sourds. D’après la précipitation mais la semi-légèreté avec laquelle l’individu se déplaçait je devinais à peu près de qui il s’agissait. Juste à peu près. Il ne faut pas se faire d’illusion, c’est alors que j’entendis la porte qui s’ouvrait et claquait contre le mur dans un bruit sourd. C’est alors qu’une voix que trop connue s’éleva dans les airs.
« AYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA »
__Alors qu’il était de si bonne humeur, il haletait déjà. Chose qui était assez normale vu qu’il avait du courir dans les escaliers et à travers toute la maison sans s’arrêter. Je ne prêtais pas tout de suite attention à Karl avant que je n’entende de nouveau des pas qui résonnaient sur le parquet en se dirigeant vers moi. Je sentis soudain de grands bras protecteurs s’enrouler autour de mon cou… c’est alors que je me rendis compte de quelque chose clochait : la chair qui se collait contre la mienne était brûlant. Je laissai échapper un cri de stupéfaction en sursauta.

« NOM D’UN CHIEN KARL ! Tu es brûlant comme pas possible !
- Je rêve ou tu viens de jurer ? Tu as 4 ans jeune fille je te rappelle respect je te prie.
- Tu as de la fièvre ? Tu es malade ? M’inquiétai-je alors que je tâtai son front. »

__Ce dernier s’esclaffa avant de me prendre par le bras et de me tirer pour m’engloutir hors de ma chambre. Je savais pertinemment ce qui m’attendait en bas. Des montagnes de cadeaux suivit de banderoles accrochaient un peu partout et des happy birthdays qui prônaient un peu partout dans la salle. Et en effet je ne m’étais pas tromper à peine étais-je arrivé que la fête commençait. C’était une fête privée en petit comité pour ainsi dire.

__J’étais exténuée ! Il n’y a pas d’autres mots pour décrire mon état physique et moral. Je n’aimais vraiment pas les fêtes, c’était mon anniversaire et je me suis un peu forcé. Mais j’étais exténuée. Je ne m’étais pas vraiment « amusée » pour ainsi dire. Je m’étais retirée en douce hors de la maison. Recroquevillée sur moi-même alors que je m’amuser à soufflait devant moi pour faire apparaitre de la buée. Malgré le froid qu’il faisait dehors je n’étais pas frigorifiée. Je m’amusais même avec la neige. C’est alors que je sentis derechef de grands bras protecteurs s’enrouler autour de mon cou. Karl étais le seul qui me comprenais. Même s’il savait que j’étais réticente pour cette petite fête j’avais essayé d’afficher le plus souvent un sourire pour lui faire plaisir. Il n’était pas mon frère de sang pourtant il n’y avait pas plus lié à moi que lui. Lui et moi n’avions pas besoin de parler pour se comprendre. Il me blottissait tendrement contre son torse jouant avec ma main. Et puis je sentais son souffle chaud contre mon cou. C’était agréable comme d’habitude.

__Il se pencha vers moi une lueur de malice dans les yeux et un sourire énorme sur les lèvres. Lui et moi avions la même idée et un autre sourire naquit sur mes lèvres. Je me sentais soudainement poussée en avant, tellement vivement et rapidement que j’en tombais parterre. Couverte de neige, je m’ébrouais avant de m’élançais dans le noir en courant. Regardant de droite à gauche un peu partout et je continuais de m’éloignais encore et encore dans le noir et dans la neige. Quand je me sentais assez loin de la maison je ralentissais l’allure puis m’arrêtais. J’étais seule et l’endroit ne me disais rien, c’est alors que la brutale vérité me frappa de plein fouet : je m’étais égarée plus loin que je ne l’avais espérer… c’est alors que je paniquais. Oui je paniquais pour la première fois de ma vie.
__J’étais seule dans le noir sans trop comprendre ce qui m’était arrivée. J’étais seule, j’avais froid, je frissonnais et je ne comprenais toujours pas. C’est alors que je l’ai vu. Il était dans le noir immobile et je pouvais distinguait malgré le noir les prunelles dorés qui arboraient son visage.








__Je le fixai totalement sous le charme…envoutée par ses prunelles Topaze, j’étais immobile trop occupée à contempler le personnage qui était face à moi. Je n’avais même plus le temps de penser à m’inquiéter pour mon retour. Je ne voulais rater aucune des soudaines précieuses secondes qui s’étalaient devant moi. Il faisait noir et pourtant malgré l’obscurité je devinais à quel point la personne qui me faisait face devait être belle. J’en étais bouche bée –et lorsque je m’en rendis compte il me fallut un bon moment avant de la refermer. J’entendais ses pas dans la neige ils étaient d’une légèreté inhumaine et fascinant. Sans savoir pourquoi plus il se rapprochait de moi plus ma respiration devenait saccadée et mon cœur- mon idiot de cœur !- Battit à tout rompre. J’étais à la fois fascinée et apeurée : il avait beau paraitre charmant j’ignorais totalement ses intentions, ce qu’il allait faire. Mes parents ne m’avaient que trop répétée de faire attention aux « gens » c’est lorsqu’il fut à 5 mètres de moi que j’éprouvais pour la première fois depuis plusieurs minutes déjà le sentiment qu’est « la peur » j’étais maintenant effrayée, d’abord parce que j’avais enfin aperçu son visage : la couleur de sa peau était aussi blanche que la neige et sa beauté était inhumaine même le plus beau des mannequins ne pourrait rivaliser avec lui, son visage était celui d’un ange descendu tout droit du paradis. Tant de grâce dans ses mouvements et son visage d’une beauté éblouissante trop même …tellement qu’elle en était effrayante. Ensuite par le fait qu’il était un parfait inconnu. Lorsque j’ordonnai à mes jambes de fuir au loin très loin de cette épée de Damoclès elles n’avaient pas bougeaient. Mais malheureusement il était bien trop tard pour ça. Déjà je le voyais face à moi, accroupi pour être à ma hauteur un sourire arborant ses lèvres découvrant une parfaite dentition d’une blancheur immaculée –presque comme ça peau.

« Bonsoir…Hime-sama »

__Bizarrement je me sentais un peu mieux. Je n’étais plus effrayée ni même étonnée de la manière dont il appelait une petite fille qu’il n’avait jamais vu de sa vie. Pourtant les traits de mon visage ne montraient ni l’étonnement ni la stupeur j’étais parfaite impassible bien que fascinée par cet être divin.

« Hime…sama ?
- Oui Ayame, ça fait longtemps que tu es ma petite princesse. »

__Un sourire sur les lèvres il me colla contre lui et je me suis sentie soulevée. Et avant même de comprendre ce qui se produisait j’étais chez moi. Je reconnu le hall à sa clarté et à la chaleur qu’il en émanait comparait au froid glacial de dehors. Puis de nouveau je ressenti le contact du sol, pourtant mes yeux ne pouvaient se décrochaient de la personne qui était en face de moi, je le contemplai le dévisageant presque et pourtant il ne semblait pas si gêner que ça d’être ainsi scruté – je le soupçonnais même d’être réjouis à cette perspective. Alors que j’étais immobile, droite comme un piquet et fixai mon « sauveur ». Pendant ce temps tout le monde autour de moi me questionnais mais trop choquée pour répondre je ne faisais que des mouvements de tête. Mes parents s’inquiétaient et pire Karl n’arrêtait pas demander pardon. J’aurais voulu les réconforté leurs dire que tout allez bien mais j’étais totalement incapable de prononcé mot. Dans ma fixation de « sa » personne je me rendis compte que mon père le saluait chaleureusement et ils se mettaient à parler de bon cœur. Perplexe j’interrogeais les personnes du regard –bien que les personnes se résumaient à « lui ». Mon père se baissa vers moi un sourire réconfortant sur le bout des lèvres.

« Aya chérie. Je te présente Kamui… Kiryuu Kamui, c’est un ami de longue date de ton parrain Asano Takarai et de moi-même. »

__Mes yeux faisaient la navette entre mon père et son hôte … De longue date ? Mais c’était impossible il avait l’apparence d’un ado de 15/16 ans, comment peux-ton dire « de longue date ». Ce dernier arborait un énorme sourire et sur ses « retrouvailles » mes parents et l’invité partirent dans le salon. Mon frère et moi les suivants à la trace. Karl avait décidé de me coller aux basques, histoire que je ne me perde pas de nouveau n’importe où. Il s’inquiétait d’autant plus que je n’avais prononcé mot depuis mon retour. A vrai dire j’étais trop occupée à fixer Kamui. A force de l’observer son visage était déjà encré dans ma mémoire et si l’on m’avait donné crayon et gomme j’aurais put le reproduire parfaitement bien que le dessin aurait été moins beau que l’original ! Je ressemblais sans doute à une morte vivante car souvent l’on s’inquiétait de mon état de santé. J’aurais voulu leurs hurler que j’allais bien mais mon esprit divagué loin loin dans l’inconscient, loin autour d’une planète inconnue du nom de « Kiryuu Kamui ». Je ne voulais en aucun cas redescendre sur Terre alors là non ! Jamais de la vie, je voulais encore graviter autour de cette planète inconnue aux alentours délicieux. Pourtant j’y fus forcé lorsque j’entendis sa voix belle et envoutante dire « J’y vais.. » Sortant brusquement de mon rêve je remarquais qu’il était déjà à la porte. La question ne se posa pas deux fois, j’accourais et avant qu’il ne referme la porte j’accrochais déjà son manteau de ma main. Je le tenais fermement bien que mes yeux étaient une fois de plus ailleurs. J’entendis un léger « Ayame ? » puis je remarquai que son visage était au niveau du mien. Beaucoup de phrases se bousculèrent dans ma tête j’aurais voulu lui dire de rester mais mon cerveau refusa. Le fixant dans les yeux- ses prunelles topaze étaient si fascinantes. C’est là que je prononçais le premier mot depuis mon retour.

" Arigato …"

__C’était un mot simple et tout bête mais c’était le seul qui était correcte pour la situation. Pourtant il me fit un grand sourire tellement craquant avant de déposer un baiser sur mon front. Et de partir. Le soir même je ne dormis presque pas…








« Okaa-san ! Okaa-san ! »

__C’est en déboulant les escaliers 4 à 4 et en hurlant sa mère qu’Ayame arrivait. S’arrêtant à la chambre des parents…vide… Inspectant chaque recoin et coin de la maison. Arrivant par irruption sans frapper ni même prévenir. Après une recherche bredouille dans la maison, elle s’arrêta au beau milieu du hall histoire de souffler un peu. Et elle repartit de plus belle en direction du jardin. Vociférant et réclamant sa mère. Elle s’arrêta en plein dans sa course. Sa mère était là assise sous le kiosque vêtue d’un kimono traditionnel. Le soleil reflétait ses boucles d’un éclat doré tel des millions de diamants. Elle ne courait plus mais avancer doucement fascinée par la beauté de sa mère. Elle trainait les pieds de peur de chambouler la magnifique scène qui s’octroyait devant ses yeux. C’est à se moment que sa mère la remarqua… Un sourire protecteur sur les lèvres elle ouvrit ses bras pour recevoir sa fille, les yeux remplies de bonheur. Aya n’hésita pas un instant et alla dans les bras de sa mère pour lui faire un énorme câlin. Elle aimait lorsque sa mère l’enlaçait ainsi. La peau de sa mère était couleur ivoire –presque comme la sienne- et douce comme de la soie. Et puis elle l’étreignait doucement mais assez fort pour qu’Aya entende la symphonie de son cœur lorsqu’elle la prenait dans ses bras. C’était dans ses moments qu’Ayame se sentait le mieux et le plus en sécurité. Mais la douce et mielleuse voix de sa mère la ramena bien vite à la réalité. Perdant le calme qui l’avait gagné pour faire place de nouveau à l’excitation à laquelle elle était en proie.

« Qu’il y a-t-il mon amour ?
- Okaa-san ! Okaa-san ! Kiryuu-sama ! Est-ce vrai qu’il va venir nous rendre visite ? Hontouni ? Hontouni ?
- Hai hontouni ^^. Reprit-elle calmement avec un sourire rieur sur les lèvres. Tu l’aimes bien Kamui- Chan hein ma chérie ?
- Oui !!! Je suis impatiente de le revoir ! J’ai hâte de voir ses yeux ! Ils sont couleur topaze c’est magnifique !
- C’est vrai qu’il est un beau jeune-homme – elle l’avait dit en riant. Quand tu seras grande je suis sure que vous pourrez vous entendre à merveille !
- Oh oui ! I’m so impatient ! I want to see him!!!
-Aya! Attention tu parles anglais. Elle rigola derechef, elle baissa les yeux et remarqua quelque chose. Aya qu’est ce que c’est ?
- Oh ça c’est mon dernier dessin regarde, j’ai représenté Kiryuu-sama !!! J’ai enfin réussi à dessiner son visage presque aussi bien que l’original regarde !»

Spoiler:

__Mais cette fois sa mère la regarda d’un air sérieux. Presque inquiet. Aya déglutit, lorsque sa mère arborait cette expression cela voulait dire qu’elle avait gaffé !! Son visage angélique et serein se fronça découvrant des rides sur son front. Et elle lui posa une question. Une question à laquelle Aya ne s’attendait pas. Une question à laquelle elle n’avait aucune réponse.

« Et bien je lui en suis reconnaissante de m’avoir sauvée cette fois là. Je le vois un peu comme mon idole »

« As-tu peur ? »

__Ne bougeant pas la petite ombre scruta la personne qui s’adressait à elle. Elle ne sourcilla pas, ne bougea pas, ni terrifiée, ni tétanisée…juste incapable de bougée face au spectacle qui s’offrait à elle. La petite fixait la grande d’un air sérieux, ses yeux exprimaient la peur mais aucun trait de son visage ne laissait paraitre une quelconque angoisse. Elle était juste debout face à la personne qui la regardait d’en haut. Ses yeux rouges comme l’enfer fixèrent la petite chose. Et doucement se mettant à hauteur de la petite chose, son visage se dessina plus précisément. Apparut son visage taché de sang et ses yeux friands en demandant plus. Plus que ce qu’il avait. « Je te veux » voila ce qu’on lisait dans ses yeux. Un sourire sur les lèvres la grande silhouette posa sa main glacée sur la joue de la pauvre petite chose apeurée.

« N’est pas peur… »

__Et doucement il rapprocha son visage du sien…quand soudainement, dans la nuit obscure un cri retentit.


[En cours]